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Les infirmières déposent leurs demandes pour la prochaine convention collective

Des personnes avec des drapeaux se tiennent dans un corridor.

Le Syndicat des professionnelles en soins du Saguenay-Lac-Saint-Jean (FIQ) avait convoqué les médias lors de la remise des demandes aux bureaux du CIUSSS à Saguenay.

Photo : Radio-Canada / Laurie Gobeil

Radio-Canada

Le Syndicat des professionnelles en soins du Saguenay-Lac-Saint-Jean (FIQ) a officiellement remis ses demandes, lundi, en vue de la prochaine convention collective.

Plusieurs membres se sont rendus aux bureaux du Centre intégré universitaire de santé et de services sociaux (CIUSSS) du Saguenay-Lac-Saint-Jean, à Chicoutimi, pour remettre leurs demandes. Les médias avaient été convoqués à cette occasion.

La rémunération, la conciliation avec la vie personnelle et la charge de travail des infirmières sont les enjeux visés dans la négociation.

Il faut s'attaquer à tous les fronts en même temps. Il faut être attractifs, il faut aller chercher nos étudiantes, il faut leur démontrer que les conditions s'améliorent pour qu'elles puissent vouloir venir dans le réseau. Il faut travailler sur la rétention du personnel, il faut éviter que nos 0-5 ans quittent, il faut aussi éviter que nos autres, plus anciennes, quittent, a énuméré Julie Boivin, présidente du Syndicat des professionnelles en soins du Saguenay-Lac-Saint-Jean (FIQ).

Les deux femmes à la table devant des micros de médias.

La présidente du Syndicat des professionnelles en soins du Saguenay-Lac-Saint-Jean (FIQ), Julie Boivin, et la responsable des négociations, Bianca Morin Tremblay, ont présenté les demandes syndicales.

Photo : Radio-Canada / Laurie Gobeil

Le syndicat demande entre autres une hausse salariale pour compenser l'inflation et des bonifications financières pour le travail effectué la fin de semaine, lors d'un jour férié et en heures supplémentaires. Il demande que les horaires soient affichés au moins deux semaines à l'avance et que cesse le temps supplémentaire obligatoire (TSO).

C'est ce qui mine le travail sur le terrain. Il y a aussi les ratios, professionnelles en soins et patients, vous nous entendez régulièrement en parler. Ça prend une loi sur les ratios. Du moment que les professionnelles en soins vont avoir un nombre de patients cible pour la clientèle qu'ils desservent, les soins vont être améliorés et le travail des soins va être amélioré, a poursuivi Julie Boivin.

L'actuelle convention collective vient à échéance le 31 mars 2023.

Le réseau de santé est vraiment sur le bord du précipice et il faut vraiment avoir une preuve qu'on a une volonté de changer. [...] C'est vraiment important qu'il y ait un coup de barre qui soit donné au niveau de la négociation. La pandémie a quand même vraiment mis en lumière le réseau de la santé qui est vraiment difficile présentement et les conditions, a affirmé Bianca Morin-Tremblay, responsable des négociations pour le syndicat.

Difficile sur le terrain

Signe d'un grand intérêt pour les négociations, 80 % des membres ont participé à une consultation afin d'établir les priorités de la négociation, ce qui est un record, selon le syndicat.

C'est tellement rendu lourd au niveau du plancher que là les gens se rendent compte qu'ils ont plein d'outils pour faire valoir leurs droits, a mentionné une infirmière.

Les gens sont fatigués, les gens sont épuisés. Ils ont hâte d'avoir de l'aide surtout. Moi, je suis dans un petit secteur, dans un petit centre de Dolbeau. Ce n'est vraiment pas facile la rétention de personnel, a raconté une autre.

D’après un reportage de Laurie Gobeil

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