•  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  

Kris Austin et les langues officielles : la commissaire MacLean « comprend les craintes »

Shirley MacLean donne une conférence de presse.

La commissaire aux langues officielles du Nouveau-Brunswick, Shirley MacLean, en 2021

Photo : Radio-Canada

Radio-Canada

La commissaire aux langues officielles du Nouveau-Brunswick, Shirley MacLean, affirme comprendre les craintes des francophones après avoir appris que Kris Austin faisait partie du comité du Cabinet chargé de revoir la Loi sur les langues officielles de la province.

Toutefois, elle ne souhaite pas commenter directement la décision du gouvernement Higgs.

Je ne peux pas me pencher sur leur pensée à ce moment-ci. Ce serait plutôt mon rôle de réagir lorsque le rapport, les recommandations ou les projets du gouvernement seront finalement rendus publics, dit Shirley MacLean.

La commissaire aux langues officielles du Nouveau-Brunswick, Shirley MacLean, en visioconférence.

La commissaire aux langues officielles du Nouveau-Brunswick, Shirley MacLean, le 7 novembre 2022

Photo : Radio-Canada

La commissaire rappelle que son rôle consiste à veiller au respect de la Loi sur les langues officielles.

Je suis là pour faire en sorte qu’on voie une progression, qu'on voie des choses positives. On a quelque chose à apporter pour rehausser la fierté des Néo-Brunswickois et surtout des minorités linguistiques francophones du Nouveau-Brunswick, clame-t-elle.

« Je vois les inquiétudes, je comprends les inquiétudes. »

— Une citation de  Shirley MacLean, commissaire aux langues officielles du Nouveau-Brunswick

Parallèlement, la communauté acadienne prépare sa riposte. Une quarantaine de leaders acadiens ont organisé une rencontre d’urgence à ce sujet lundi afin de réagir à la nomination de Kris Austin à ce comité.

La SANB n’a pas voulu émettre de commentaires lundi mais a précisé que des actions pourraient être entreprises au cours des prochains jours ou des prochaines semaines.

La peur d’un recul

Plusieurs voix se sont fait entendre ces derniers temps. Certains craignent que le gouvernement progressiste-conservateur n’ait pas l’intention d’apporter des améliorations à la Loi sur les langues officielles.

La nomination de Kris Austin – qui a déjà dit vouloir abolir le Commissariat aux langues officielles et fusionner les régies de la santé – alimente ce doute.

Kris Austin, debout, discute avec un autre homme dans une salle de conférence décorée en bleu.

Kris Austin, député de Fredericton-Grand Lac et ministre de la Sécurité publique, le 5 novembre 2022, à l'assemblée annuelle du Parti progressiste-conservateur du Nouveau-Brunswick, à Fredericton

Photo : CBC / Jacques Poitras

On espère que ça ne sera pas un recul. Chaque fois qu’on a eu une révision de la Loi sur les langues officielles, on a eu une progression vers l’égalité des deux langues officielles au Nouveau-Brunswick. On présume que ça va continuer, dit Shirley MacLean.

Mais la commissaire assure qu’elle reste vigilante. Mon rôle consiste à réagir et à réagir fortement à tout recul qui peut survenir, assure-t-elle.

D’après le reportage de Michel Corriveau

Vos commentaires

Veuillez noter que Radio-Canada ne cautionne pas les opinions exprimées. Vos commentaires seront modérés, et publiés s’ils respectent la nétiquette. Bonne discussion !

En cours de chargement...