La musique d’Offenbach revit à Beaumont

Une autre représentation de la Messe des morts d'Offenbach aura lieu samedi soir.
Photo : Radio-Canada / Alexandre Vallee-Roy
La musique d’Offenbach a pris possession de l’église Saint-Étienne-de-Beaumont vendredi soir pour les célébrations du 50e anniversaire de la Messe des morts à l'Oratoire Saint-Joseph. Lors de cette soirée qui a accueilli quelque 400 spectateurs, 45 musiciens et choristes ont interprété 13 pièces du mythique groupe rock.
Déjà, en se retrouvant entre les quatre murs de ce bijou patrimonial, il y avait un petit je ne sais quoi, l’impression qu’on assiste à quelque chose de précieux, d’unique.
Annie Houle, chanteuse et créatrice du spectacle, a combiné quatre musiciens spécialement pour ce jubilé : le batteur Jean-Sébastien Grondin, le bassiste Dany Thériault, le guitariste Patrick Lavoie et l’organiste Olivier Madore-Millette.
Les musiciens ont livré la marchandise, guidés exclusivement par les chansons de l'album St-Chrone de Néant, comme en 1972. Ils ont eu l’air d’avoir du plaisir à partager cette nostalgie avec le public. L’écho de la guitare électrique vibrait jusqu’au balcon.
Pierre Harel, membre fondateur
Pierre Harel est le seul membre d’Offenbach à avoir participé à cette messe. Fièrement surélevé sur la chaire de l’église, il a fait quelques apartés entre les pièces, ne manquant pas de souligner le travail d’Annie Houle et des autres participants pour la mise en œuvre de ce grand spectacle offert dans le cadre des festivités du 350e de la Seigneurie de Beaumont.
Il est descendu rejoindre les musiciens pour interpréter deux pièces de l'album St-Chrone de Néant, soit Dies Irae et Memento.
38 choristes
Le chœur Les Petits Chanteurs de Charlesbourg a joliment accompagné le groupe tout au long du spectacle. Leurs voix enveloppaient les sonorités rock, menant à un enchaînement fluide et entraînant.
Les projections et les jeux de lumière sur les murs d'un blanc immaculé ont définitivement ajouté de la profondeur au concert.
Petit bémol, le son sur la tribune supérieure manquait d’intensité ,contrairement à ce que l’on entendait sur la nef de l’église. Il fallait se concentrer pour bien entendre les paroles de Pierre Harel au micro.
La soirée s’est terminée avec l’une des chansons les plus populaires d’Offenbach, Promenade sur Mars. Les spectateurs n'ont pas manqué d'applaudir chaleureusement. C'est un beau rappel de ce qui s'est fait à l'époque
, a souligné l'un d'eux à sa sortie du concert.
Je me suis dit que c'était très audacieux, il y a 50 ans, d'avoir fait une œuvre comme ça. Il y avait de la réflexion là-dedans. J'ai adoré
, a renchéri une autre personne qui prenait place dans la foule.
Une deuxième et dernière représentation aura lieu de nouveau à l'église de Beaumont samedi soir. Au moment d’écrire ces lignes, il restait encore quelques places.