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Port aux Basques : des sinistrés apprennent que leur maison doit être démolie

Mme Anderson, debout devant sa maison, tient le document dans ses mains.

Denise Pike Anderson a reçu un document du gouvernement de Terre-Neuve-et-Labrador confirmant que sa maison doit être démolie.

Photo : Radio-Canada / Malone Mullin

Radio-Canada

À Terre-Neuve-et-Labrador, des résidents de Channel-Port aux Basques dont les propriétés ont été endommagées par la forte tempête Fiona vers la fin de septembre ne sont pas au bout de leur peine. Certains viennent d’apprendre que leur maison est destinée à la démolition.

Denise Pike Anderson fait partie des dizaines de propriétaires sinistrés. À un moment donné durant l’onde de tempête, sa maison contenait environ un mètre d’eau salée.

Des maisons endommagées entourées de débris.
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La tempête Fiona a semé la désolation à Channel-Port aux Basques, à Terre-Neuve. Elle a détruit en quelques heures des maisons qui se dressaient à cet endroit depuis plus de 80 ans.

Photo : Radio-Canada / Yan Theoret

Mme Anderson espérait durant les quatre semaines suivantes que sa maison pouvait être réparée à la suite d’une inspection effectuée par les autorités provinciales. Elle a plutôt été invitée à l’hôtel de ville où on l’a informée que la maison doit être démolie.

C’était un choc, dit-elle en fondant en larmes. Un choc pour nous tous qui avons travaillé si fort.

Ses enfants, dit-elle, voulaient prendre l’avion pour aller l’aider, mais elle leur a dit qu’elle ne pouvait pas les accueillir à la maison. Nous sommes sans abri.

Plusieurs propriétaires ont appris vers la fin d’octobre que leurs maisons sont inscrites sur la liste de démolition, a indiqué le maire, Brian Button, la semaine dernière. Leurs maisons ont fait l'objet d’une inspection sanitaire et structurelle, a-t-il précisé.

Plusieurs personnes ont fondu en larmes en apprenant qu’elles allaient perdre leur maison. C’était très émotionnel par moment ici, a indiqué le maire.

Une soixantaine de personnes toujours à l'hôtel

Près d’une centaine de maisons à Port aux Basques ont été endommagées au point d’être inhabitables, a annoncé le gouvernement provincial au cours des jours suivant la tempête.

Quelque 200 personnes ont été déplacées à cause de la tempête. Certaines d’entre elles demeurent chez des amis ou chez des membres de la famille depuis la fin de septembre. Selon la Croix-Rouge canadienne, 59 personnes déplacées demeuraient toujours à l’hôtel jeudi dernier.

Brian Button interviewé devant la mer.
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Le maire de Channel-Port aux Basques, Brian Button, explique que les autorités municipales et l’Organisation des mesures d’urgence poursuivent leurs efforts afin de déterminer l’aide financière pour les sinistrés.

Photo : Radio-Canada / Troy Turner

Le maire a expliqué que l’industrie de la construction ralentit habituellement le rythme en cette saison, mais à Port aux Basques il faut plutôt accélérer les choses. C’est un problème ici en ce moment, a-t-il souligné.

La tempête a fait son œuvre de destruction en un jour seulement, mais il faudra beaucoup plus de temps pour résoudre toutes ces difficultés, a ajouté M. Button.

Le sol et la falaise devant le village sont recouverts des débris des maisons détruites.
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La tempête Fiona a causé beaucoup de dégâts à Port aux Baques.

Photo : Radio-Canada / Yan Theoret

Denise Pike Anderson dit comprendre qu’il y a beaucoup à faire avant qu’elle ait une nouvelle maison. Entre-temps, elle espère obtenir plus de précisions de la part des autorités pour tous les sinistrés.

Rassemblez-nous et répondez à nos questions pour que nous puissions passer à autre chose, lance Mme Anderson.

Elle se demande notamment si elle recevra assez d'argent de son assureur, si le gouvernement reconstruira les maisons condamnées ou s'il les achètera pour indemniser les propriétaires.

D’après un reportage de Malone Mullin, de CBC

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