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Le Parti libéral du Québec expulse la députée Marie-Claude Nichols

Marie-Claude Nichols prend la parole à l'Assemblée nationale.

Marie-Claude Nichols souhaitait occuper le poste de troisième vice-présidente de l'Assemblée nationale.

Photo : La Presse canadienne / Jacques Boissinot

Le Parti libéral du Québec (PLQ) est secoué par une nouvelle crise : dans la foulée du dévoilement du cabinet fantôme, jeudi, la députée de Vaudreuil, Marie-Claude Nichols, a été expulsée du caucus.

La députée de Vaudreuil, Marie-Claude Nichols, qui ne faisait pas partie du cabinet fantôme du PLQ, a refusé les responsabilités qui lui ont été offertes, selon la formation politique. Cette information a d'abord été rapportée par La Presse.

Selon les informations de Radio-Canada, la députée de Vaudreuil avait un intérêt pour la troisième vice-présidence de l'Assemblée nationale. Or, comme on le rapportait mercredi, la cheffe Dominique Anglade soutient la candidature du député Frantz Benjamin à ce poste.

Des sources indiquent par ailleurs que Mme Anglade avait plutôt offert le poste de porte-parole en matière de transports à son ex-députée.

La circonscription de Vaudreuil a été remportée par Mme Nicholls par seulement 576 voix (34,22 % des votes) lors des élections générales du 3 octobre dernier. L'élue était talonnée de très près par la candidate de la CAQ Eve Bélec (32,77 % des votes).

Marie-Claude Nichols représentait le PLQ depuis 2014.

Des poids lourds porte-parole aux transports et en économie

Après Québec solidaire (QS), c'est au tour du Parti libéral du Québec (PLQ), plus tôt jeudi, de dévoiler la composition de son cabinet fantôme, soit la liste des députés qui agiront en tant que porte-parole des différents dossiers. La cheffe libérale Dominique Anglade a notamment choisi deux de ses poids lourds pour être les vis-à-vis des ministres des Transports et de l'Économie.

C'est donc le député Marc Tanguay (LaFontaine) qui interpellera la ministre des Transports et de la Mobilité durable Geneviève Guilbault.

M. Tanguay s'occupera aussi des dossiers liés aux relations canadiennes et à la francophonie hors Québec, de l'éthique, de l'accès à l'information et de la protection des renseignements personnels, et des enjeux portant sur la région de la Capitale-Nationale.

Un homme debout qui parle devant d'autres personnes.

Le député libéral Marc Tanguay.

Photo : La Presse canadienne / Jacques Boissinot

Pour sa part, André Fortin devient porte-parole en matière d'économie, d'innovation, d'énergie et de développement économique régional, tous des portefeuilles dont a hérité le ministre Pierre Fitzgibbon.

Le député de Pontiac aura aussi la responsabilité de l'agriculture, des pêcheries et de l'alimentation, ainsi que des forêts, ou encore des régions de l'Outaouais et de l'Abitibi-Témiscamingue.

Marwah Rizqy, élue dans Saint-Laurent, s'occupera des dossiers liés à l'éducation et à l'enseignement supérieur, respectivement les ministères de Bernard Drainville et de Pascale Déry.

Monsef Derraji, député de Nelligan, est nommé porte-parole en matière de santé, et aura comme vis-à-vis le ministre Christian Dubé.

Quant au nouveau député de Marguerite-Bourgeoys, Frédéric Beauchemin, il aura l'occasion de s'appuyer sur son expérience comme chef des marchés des capitaux du Québec, à la Banque Scotia, dans son rôle de porte-parole en matière de finances, et en ce qui concerne le Conseil du Trésor, ainsi que l'administration gouvernementale.

Il hérite aussi du dossier de la cybersécurité et du numérique.

Parmi les autres nominations, notons celle de Filomena Rotiroti (Jeanne-Mance–Viger), qui devient porte-parole en matière d'immigration, de francisation et d'intégration, le ministère récemment attribué à Christine Fréchette.

Et c'est la nouvelle élue libérale dans Notre-Dame-de-Grâce, Désirée McGraw, qui hérite du dossier de l'environnement et des changements climatiques.

Les libéraux ont fait élire 21 députés lors du scrutin du 3 octobre. Ce nombre passera maintenant à 20 avec le départ de Mme Nichols du caucus.

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