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30 personnes en situation de handicap se cherchent une famille d’accueil

La main d'une personne en fauteuil roulant posée sur la roue.

Actuellement, le CISSS du Bas-Saint-Laurent compte 362 places pour ce type d'hébergement. (Archives)

Photo : iStock / demaerre

Trente usagers du Centre intégré de santé et de services sociaux (CISSS) du Bas-Saint-Laurent souffrant d'une déficience intellectuelle, d'un trouble du spectre de l'autisme ou d'une déficience physique sont actuellement sur une liste d’attente pour trouver un milieu de vie.

Dans le but de dénicher de nouvelles familles d’accueil, le CISSS du Bas-Saint-Laurent, qui compte 362 places en ressources de type familial pour des usagers en situation de handicap, lance une campagne de recrutement.

Caroline Gadoury donne une conférence de presse.

Caroline Gadoury donne une conférence de presse dans le but de trouver des familles d'accueil.

Photo : Radio-Canada / François Gagnon

Actuellement, avec le vieillissement de la population, on fait face à des ressources qui prennent leur retraite. On a aussi des familles naturelles qui sont plus âgées et moins capables de prendre soin de leurs proches.

Une citation de Caroline Gadoury, directrice des programmes en déficience du CISSS du Bas-Saint-Laurent

Bien qu’il y ait des besoins dans l’ensemble du territoire du Bas-Saint-Laurent, c’est dans la région de La Mitis, de Matane et de La Matapédia que la demande est la plus forte. Il y a actuellement 17 personnes, avec des besoins divers, qui sont en attente d’un nouveau foyer.

À Rivière-du-Loup, les familles recherchées devront être aptes à s’occuper d’usagers en situation de handicap physique. Du côté de Rimouski, des Basques, du Témiscouata, ce sont davantage des ressources de type familial pour des enfants qui sont recherchées.

Quels critères pour être famille d'accueil?

Le CISSS précise que, pour être famille d’accueil, il faut être ouvert aux différences et disposé à prendre soin de pensionnaires au quotidien.

Ouvrir sa maison comme ressource de type familial demande d’accompagner les usagers 24 heures sur 24, 7 jours sur 7. Ils peuvent, par exemple, avoir besoin de suivis médicaux, d’accompagnement scolaire ainsi que de soins corporels. Il s’agit d’un travail à temps plein, rémunéré en fonction des besoins des usagers.

Les familles sélectionnées ne sont pas livrées à elles-mêmes. Elles peuvent avoir du soutien en gardiennage. Elles ont aussi accès à des intervenants pour des usagers ainsi qu'à des intervenants de liaison pour elles-mêmes. Les deux types d'intervenants du CISSS travaillent en collaboration pour le bon déroulement dans le milieu familial.

Témoignage de Kevin Sirois

Kevin Sirois accueille chez lui sept personnes. Il a repris les activités d'une résidence qui accueillait déjà des personnes en situation de handicap à l’annonce de sa fermeture.

Ce choix lui permet de prendre soin de son cousin tout en lui évitant de lui faire vivre un déménagement.

Kevin Sirois, responsable d'un milieu de vie.

Kevin Sirois est responsable d'un milieu de vie.

Photo : Radio-Canada / Fraçois Gagnon

C’est une journée typique d’une famille; cela m’apporte beaucoup.

Une citation de Kevin Sirois, responsable d'une famille d'accueil

Depuis deux ans, M. Sirois s’occupe de ces personnes avec l’aide de son conjoint. Il reçoit également beaucoup de soutien de sa famille, qui vient le visiter.

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