Le Nouveau-Brunswick aidera les futures infirmières à étudier aux États-Unis

Fredericton a conclu une entente avec cet établissement privé basé à Bangor : à compter de janvier, ce dernier va réserver jusqu'à 100 places dans son baccalauréat en sciences infirmières pour les étudiants néo-brunswickois.

Il s'agit d'un programme accéléré de moins de trois ans.

Deux universités publiques du Nouveau-Brunswick offrent pourtant un baccalauréat en sciences infirmières, soit l'Université de Moncton et l'Université du Nouveau-Brunswick.

Le ministre Trevor Holder défend le partenariat avec l'Université Beal et affirme que ce n'est qu'une initiative parmi tant d'autres.

Il estime qu'il faut saisir toutes les occasions qui peuvent permettre de lutter contre la pénurie d'infirmières.

Cela augmentera considérablement la capacité de formation des étudiants en soins infirmiers du Nouveau-Brunswick et entraînera [potentiellement] l'arrivée d'un plus grand nombre d'infirmières dans notre système au cours des prochaines années, a déclaré le ministre.

« C’est une occasion importante pour nous et nous devons en profiter. »

Les droits de scolarité de cet établissement, comme ceux de bon nombre d'autres universités privées aux États-Unis, sont beaucoup plus élevés qu'au Nouveau-Brunswick. Ce programme coûte environ 78 000 $ canadiens.

L'Université Beal va donc offrir un rabais de 36 000 $ CA aux étudiants néo-brunswickois.

Selon la rectrice Sheryl DeWalt, les droits de scolarité pour le programme de trois ans seront de 42 000 $ CA. Une somme semblable à celle exigée par l'Université du Nouveau-Brunswick pour un baccalauréat de quatre ans.

Le gouvernement du Nouveau-Brunswick va aussi offrir 6000 $ aux étudiants de la province qui étudieront les sciences infirmières à l'Université Beal.

Cette aide est toutefois conditionnelle à ce qu'ils travaillent dans leur province pendant un an après leurs études.

D’après un reportage de Pascal Raiche-Nogue