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Nouveau chef de police d’Ottawa : Eli El-Chantiry nie tout « conflit d’intérêts »

Une personne portant un masque assise derrière un bureau, devant un ordinateur.

Le conseiller Eli El-Chantiry, président de la Commission de services policiers d'Ottawa (archives)

Photo : Radio-Canada / Francis Ferland

Radio-Canada

Le président de la Commission de services policiers d’Ottawa, Eli El-Chantiry a répondu à la demande d’enquête de deux candidats à la mairie en envoyant sa propre réponse à la Commission civile de l’Ontario.

La Commission de services policiers d'Ottawa défend sa quête d'un nouveau chef de police, malgré les réclamations pour qu’elle attende que le nouveau conseil municipal entre en fonction.

Les candidats à la mairie Catherine McKenney et Bob Chiarelli ont écrit une lettre à la Commission civile de l'Ontario, mardi, lui demandant d'examiner ce qu'ils jugent comme « un conflit d'intérêts potentiel ».

Ils demandent à l'organisme indépendant d'enquêter pour savoir si la commission actuelle - qui supervise le Service de police d'Ottawa (SPO) - exerce son mandat de manière appropriée en essayant de recruter au plus vite un nouveau chef de police avant la fin de son mandat.

Le nouveau conseil municipal entrera en fonction le 15 novembre, ce qui signifie que de nouvelles personnes siégeront à la Commission de services policiers.

Mark Sutcliffe est le seul candidat à la mairie à soutenir cette décision, selon Catherine McKenney et Bob Chiarelli.

Ses deux adversaires affirment qu’il s’agit d’un conflit d'intérêts dans la mesure où le conseiller municipal Eli El-Chantiry, qui préside la Commission de services policiers d'Ottawa, supervise l'embauche du nouveau chef de police tout en étant coprésident de la campagne de M. Sutcliffe.

Pas de conflit d'intérêts, selon M. El-Chantiry

M. El-Chantiry a décidé de répondre à la demande d’enquête en adressant sa propre lettre à la Commission civile de l’Ontario, mercredi, contestant ces affirmations.

Il n'y a pas de conflit d'intérêts, réel ou perceptible, simplement parce qu'un candidat [Sutcliffe] a déclaré publiquement qu'il est d'accord avec une décision que la Commission de services policiers a prise à l'unanimité lors de sa réunion du 25 juillet de poursuivre le recrutement du prochain chef de la police, y écrit M. El-Chantiry.

Pour lui, tous les candidats ont la même influence que n’importe quel résident quant aux décisions de la Commission. Il ajoute que les rédacteurs de la lettre initiale doivent comprendre que la Commission a l'obligation légale de recruter un chef, contrairement au conseil municipal.

Le siège du Service de police d'Ottawa.

Le Service de police d'Ottawa n'a pas de chef permanent depuis le départ de Peter Sloly (archives).

Photo : Radio-Canada / Jean Delisle

Il est malheureux et contraire aux meilleurs intérêts de la communauté que les candidats politisent une nomination qui n'est pas politique, juge-t-il.

Bob Chiarelli et Catherine McKenney ont qualifié de bon sens l'idée d'attendre qu'un nouveau conseil municipal soit en place et que la Commission Rouleau sur l’utilisation de la Loi sur les mesures d'urgence ait entendu la police d’Ottawa – y compris l'ancien chef Peter Sloly lui-même – jugeant que les informations qui en sortiront pourraient être pertinentes pour aiguiller la décision de la Commission de services policiers.

Cette dernière aura une composition très différente après les élections, insistent-ils, et tous deux estiment qu'il est important que la nomination du chef reflète la vision du nouveau conseil municipal.

« C'est inacceptable pour le service de police et c'est inacceptable pour la communauté de ne pas avoir de chef permanent confirmé pendant plus d'un an. »

— Une citation de  Extrait de la lettre d'Eli El-Chantiry, président de la Commission de services policiers d'Ottawa

Toutefois, M. El-Chantiry rappelle que le nouveau conseil ne se réunira probablement pas avant la fin de l’année 2022, voire au début de l’année 2023, ce qui rendrait peu probable l'embauche d'un nouveau chef de police avant le printemps.

La consultation publique n’a pas été peu fréquentée

M. El-Chantiry a également répondu aux préoccupations exprimées par les candidats à la mairie dans leur lettre concernant les consultations publiques menées autour de l'embauche d'un nouveau chef.

Bob Chiarelli et Catherine McKenney estimaient que le processus était intrinsèquement vicié et peu fréquenté.

Les deux candidats auteurs de cette lettre induisent intentionnellement en erreur la Commission ainsi que les membres du public, juge M. El-Chantiry. Suggérer que les gens d'Ottawa n'ont pas eu l'occasion d'avoir leur mot à dire dans le processus de recrutement [du nouveau chef de police] est complètement faux, tout comme l'affirmation selon laquelle le processus de consultation publique de la Commission de services policiers était vicié et peu fréquenté.

Avec les informations de CBC News

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