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Une organisation de lutte contre la dépendance veut ouvrir un centre à Sylvan Lake

L'extérieur d'une maison de quatre étages.

La maison qu'Adeara a achetée avec le terrain a une chapelle de 2000 mètres carrés au dernier étage.

Photo : fournie par Benoit Trudeau

Radio-Canada

L’organisation à but non lucratif Adeara, qui offre des programmes de traitement contre la dépendance, a acquis 80 hectares pour ouvrir un centre de désintoxication pour femmes.

L'urbaniste Benoit Trudeau, qui parle au nom d'Adeara, dit que les programmes de traitements offerts donnent de bons résultats.

Rectificatif :

Une version précédente de ce texte citait l'urbaniste Bruno Trudeau. Or, il s'agit plutôt de Benoit Trudeau.

Le taux de réussite dépasse les 80 % depuis [l'an] 2000, ce qui est exceptionnel. Les patientes apprennent à cuisiner, et si elles le souhaitent, elles peuvent suivre des cours pour améliorer leur instruction, dit-il.

L’organisme souhaite que le centre puisse héberger 12 femmes qui souffrent de dépendance et leurs enfants. Le terrain est situé à l'est de Sylvan Lake, dans le comté de Lacombe, près du parc provincial Jarvis Bay, au nord de Calgary.

La propriétaire du terrain est décédée en 2019. Elle a spécifié dans son testament qu'elle voulait qu’il soit vendu à un organisme à but non lucratif confessionnel qui offre des services aux femmes dans le besoin.

Adeara, qui est un organisme chrétien, a acheté pour 2,5 millions de dollars le terrain qui compte une maison de quatre étages et une chapelle.

Inquiétudes des résidents

Les propriétaires du Camp Kannawin, du terrain de camping Jarvis Bay et de la retraite chrétienne Sunnyside, ainsi que des membres des communautés avoisinantes s'opposent aux projets d'Adeara.

Kate Latos, qui vit dans la région avec ses trois enfants, a lancé une pétition pour empêcher l'ouverture du centre. Elle a recueilli 260 signatures jusqu'à présent.

Nous sommes inquiets de ce qui risque d’arriver si les personnes quittent le programme, dit-elle.

Elle dit toutefois appuyer le traitement des personnes souffrant de dépendance et comprend qu’il existe des besoins pour des programmes comme celui d'Adeara dans la province.

Une autre résidente, Katherine Cummins, écrit dans un courriel qu’elle vit dans la région avec son mari et ses trois enfants depuis neuf ans. Elle craint notamment une augmentation de la criminalité. Les entreprises et les familles de Sylvan Lake vont souffrir financièrement et psychologiquement, dit-elle.

Tyler Lorentz, fondateur de Residents in Recovery, qui offre aussi des traitements en résidence, dit que la réaction de la communauté de Sylvan Lake est l’exemple du syndrome n’importe où, mais pas chez nous.

La résistance des résidents est habituelle. Elle est basée sur la peur et la désinformation. Ce genre de programme améliore en fait les communautés, dit-il. Il ajoute que ce centre va permettre aux personnes de la région qui en ont besoin d’être prises en charge.

Dans son dernier rapport annuel, Adeara dit avoir l'intention d’ouvrir les portes de son centre en 2023.

Avec des informations de Katarina Szulc

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