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Contrôle biologique des moustiques : Gatineau octroie un contrat, mais continue d’explorer

Un moustique.

«À l’heure actuelle, il n’y a pas de consensus scientifique sur le BTI», explique France Bélisle. (Archives)

Photo : Radio-Canada

Radio-Canada

Le comité exécutif de la Ville de Gatineau a octroyé, mercredi matin, un contrat d’une valeur de 228 225,38 $ à une firme pour le contrôle biologique des moustiques avec le Bacillus thuringiensis israelensis (BTI).

La mairesse France Bélisle dit toutefois être consciente des préoccupations exprimées, de sorte que la Ville continue d’explorer ses options.

Pour faire de l’épandage, il faut une certification du gouvernement du Québec et ça prend un certain temps. Alors, on octroie le contrat, mais on s’assure qu’il y a une clause permettant de le résilier, a-t-elle expliqué.

Diverses raisons pourraient justifier la résiliation du contrat, comme l’explique la mairesse : Si on a une autre solution ou si le gouvernement du Québec nous dit que c’est préférable de ne pas [aller de l’avant], par exemple.

Une femme rencontre la presse.

La mairesse de Gatineau, France Bélisle (archives)

Photo : Radio-Canada

France Bélisle précise que le sujet sera à l’ordre du jour la semaine prochaine, à la rencontre de la Commission de l’environnement et des changements climatiques dont elle est la coprésidente.

À l’heure actuelle, il n’y a pas de consensus scientifique sur le BTI. On entend des groupes qui ont des préoccupations, laisse-t-elle entendre.

La mairesse ajoute que Québec, de son côté, fait une revue de littérature sur le BTI et la Ville de Gatineau attend d’avoir des indications plus claires pour l’épandage.

En attendant, la Ville continue ses recherches en observant ce que d’autres municipalités font. Par exemple, Trois-Rivières et Shawinigan utilisent le BTI, mais ça ne veut pas dire qu’on ne doit pas se questionner.

Pour Mme Bélisle, tout est une question d’équilibre entre obtenir davantage de clarté scientifique et trouver une solution pour améliorer la qualité de vie de ses 21 000 citoyens répartis dans diverses parties de la ville.

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