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Offensive contre le vapotage dans des écoles de Québec

Une jeune femme qui fume une cigarette électronique.

Reportage de Guylaine Bussière sur le programme de prévention «Génération sans fumée».

Photo : Associated Press / Steven Senne

Sept écoles secondaires de la Capitale-Nationale lancent leur programme de prévention « Génération sans fumée », qui vise à lutter contre le tabagisme et le vapotage chez les jeunes.

Les écoles secondaires de Neuchâtel Jean-de-Brébeuf, Louis-Jobin, Donnacona, Saint-Marc, Roger-Comptois et du Mont-Sainte-Anne participent à l'initiative.

Les plans varient d'une école à l'autre. À l'école secondaire du Mont-Sainte-Anne par exemple, des codes QR disposés un peu partout mènent à des vidéos de sensibilisation au vapotage. On pourra aussi rencontrer les vapoteurs qui le souhaitent afin qu'ils puissent arrêter leur consommation.

C'est un fléau. C'est la nouvelle façon de consommer le tabac ou les produits de la nicotine, constate Dominic Boivin, enseignant en éducation physique à l'école secondaire du Mont-Sainte-Anne et partenaire du projet.

Dominic Boivin.

« La cigarette, c'est "out", la vape, c'est "in" », selon l'enseignant en éducation physique, Dominic Boivin.

Photo : Radio-Canada / Capture d'écran

Comme plusieurs de ses étudiants, il estime que le problème du vapotage a empiré au cours des dernières années.

Problème répandu

Au Québec, un élève de deuxième cycle du secondaire sur trois a vapoté dans les 30 derniers jours, selon le Conseil québécois sur le tabac et la santé (CQTS). L'organisme aide les milieux scolaires à sensibiliser les jeunes à cette dépendance.

Les jeunes veulent arrêter de vapoter et ils veulent des outils pour le faire. Le plan pour une génération sans fumée répond à ces besoins, explique Annie Papageorgiou, directrice générale du CQTS.

Étudiants et membres du personnel sont invités à concevoir les plans d'intervention et stratégies de prévention qui reflètent le mieux leur réalité.

Quand les jeunes participent au plan, il y a plus de chances que le plan fonctionne bien dans l'école, car il ressemble aux jeunes, dit-elle.

Trois objectifs : prévenir l'initiation des produits tabagiques, encourager ceux qui consomment d'arrêter et assurer l'application de la loi, puisqu'il est interdit de vendre ou donner des produits de vapotage aux personnes de moins de 18 ans.

Avec les informations de Guylaine Bussières et de Marie-Pier Mercier

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