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Une entreprise de Saint-Prime pourra enfin produire du cannabis

Une usine dans un parc industriel.

L'entreprise CannaBoréa, à Saint-Prime, vient d'obtenir sa licence pour produire et vendre du cannabis à usage récréatif et médical.

Photo : Radio-Canada / Mélissa Paradis

Radio-Canada

Après la construction d'une usine à Saint-Prime et trois ans de démarches, l'entreprise CannaBoréa obtient sa licence pour produire et vendre du cannabis à usage récréatif et médical.

L'entreprise du Lac-Saint-Jean espère démarrer sa production dans les prochaines semaines.

C'est un projet de 1,5 million de dollars qui devrait permettre l'embauche de cinq à six employés.

Il y a deux usines de production de cannabis à Saint-Prime qui ne sont toujours pas en fonction, l'autre étant CannaPrime.

Le directeur au développement des affaires de CannaBoréa, Maxim Guérin, indique que le plus difficile n'est pas d'obtenir les permis de Santé-Canada, mais de monter le projet.

Moi, faire accréditer une usine, je suis là pour accompagner les gens pour que ce soit fait selon les règles de l’art, donc pour moi, ce n’est pas là qu’est le défi. Le défi, c’est au niveau du financement, c’est au niveau de la construction d’un bâtiment aux normes. La clé du succès, c’est vraiment l’équipe, les gens avec qui on s’entoure , indique M. Guérin.

Une usine en construction dans un parc industriel.

Une seconde usine, celle de CannaPrime, est en construction à Saint-Prime.

Photo : Radio-Canada / Mélissa Paradis

Pour la mairesse de Saint-Prime, Marie-Noëlle Bhérer, c'est une excellente nouvelle qui pourra générer des revenus de taxes alors que les besoins de la municipalité sont grands. Elle assure que les citoyens peuvent être rassurés quant aux impacts négatifs potentiels de l'entreprise.

Nous nous sommes souciés évidemment de la pollution lumineuse et des odeurs. C’était les deux craintes qu’il y avait par rapport aux citoyens. On s’est assuré, vous voyez derrière moi l’usine, puis on voit que c’est fermé. Ce n’est pas une serre, c’est bien une usine, fait-elle valoir.

D'après un reportage de Mélissa Paradis

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