Brossard : Mohamad Al Ballouz accusé d’avoir tué sa conjointe et ses deux garçons

Les ambulanciers ont été aidés par la police pour évacuer les victimes.
Photo : Radio-Canada / Stéphane Grégoire
Mohamad Al Ballouz, arrêté à la suite du meurtre de sa conjointe et de ses deux enfants dans la nuit de samedi à dimanche, à Brossard, a comparu au palais de justice de Longueuil pour répondre à trois accusations de meurtre ainsi qu'à une accusation d'incendie criminel.
Selon l'acte de dénonciation, deux accusations de meurtre prémédité sont retenues contre lui, soit une pour chaque enfant. Une autre accusation de meurtre, non prémédité cette fois, a été déposée pour le meurtre de la mère.
L’homme de 36 ans a été arrêté dimanche par les policiers du Service de police de l’agglomération de Longueuil (SPAL) sur les lieux du crime à la suite du déclenchement d’une alarme incendie dans l’immeuble où résidaient sa conjointe Synthia Bussiere, 38 ans, et ses deux garçons âgés respectivement de 5 ans et 2 ans.
À leur arrivée sur les lieux, vers 1 h du matin, les pompiers ont découvert la femme et les deux enfants inconscients dans l’appartement situé dans un immeuble du boulevard du Saint-Laurent, près de la rue Saint-Charles.
Transportée d’urgence à l’hôpital, la femme n’a pas survécu à ses blessures. Les deux enfants, qui étaient dans un état critique lors de leur transport, sont morts peu de temps après leur mère.
Mohamad Al Ballouz, qui portait des blessures lors de son arrestation, a dû être hospitalisé avant d’être interrogé par les enquêteurs.

C'est le déclenchement d'une alarme pour un incendie qui a mené le Service de sécurité incendie de l'agglomération de Longueuil (SSIAL) sur les lieux de l'événement.
Photo : Radio-Canada / Stéphane Grégoire
La mère des deux enfants travaillait pour une firme d’urbanisme montréalaise, où l’annonce des circonstances de son décès a créé une onde de choc. De l’aide psychologique a été offerte à ses collègues, dont certains pourraient être interrogés par les enquêteurs pour en savoir davantage sur cette affaire.
Avec les informations de La Presse canadienne