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Francophones et francophiles réunis à la Place des Arts de Sudbury pour le French Fest

Une musicienne chante devant un groupe d'enfants.

Une musicienne de l'Orchestre symphonique de Sudbury anime une séance musicale avec un groupe d'enfants et de parents.

Photo : Radio-Canada / Miguelle-Éloïse Lachance

La population de Sudbury et des environs était conviée ce samedi à la Place des Arts du Grand Sudbury pour la journée d’activités familiales du French Fest, organisée par la Slague du Carrefour francophone. Les festivités se poursuivent toute la fin de semaine.

Le festival, qui a commencé jeudi soir avec des prestations de Josh McLeod, Geneviève Toupin et Mimi O’Bonsawin, a lieu pour la première fois à la Place des Arts, qui a ouvert ses portes au printemps.

Le bâtiment de la Place des Arts du Grand Sudbury

La Place des Arts du Grand Sudbury a ouvert officiellement ses portes au public à la fin du mois d'avril 2022.

Photo : Radio-Canada / Bienvenu Senga

On était assez fébriles, après tant d’années de travail, de pouvoir célébrer le French Fest et la francophonie à la Place des Arts, raconte la coordonnatrice du marketing et des communications du Carrefour francophone, Cecilia Rodriguez-Beaudoin.

C’est vraiment spécial, pas juste pour nous au carrefour, mais pour tous les organismes du ROCS [NLDR : Regroupement des organismes culturels de Sudbury] et pour toute la communauté de Sudbury et du Nord.

Une citation de Cecilia Rodriguez-Beaudoin, coordonnatrice du marketing et des communications du Carrefour francophone

Les tout-petits ont pu profiter samedi de séances d’éveil musical offertes par des musiciennes de l’Orchestre symphonique de Sudbury et d'une heure du contes.

Un espace était aussi prévu pour la construction de maisons en carton, sur la supervision de Pierre Harrison.

Dans la section jeunesse, c’est vraiment une zone de jeu libre pour les enfants. On a du carton, on a des scies. On a plein de matériel de bricolage et les jeunes sont libres d'explorer le matériel et faire ce qu’ils veulent.

Une citation de Pierre Harrison, éducateur
Pierre Harrison observe des enfants et des adultes qui font du bricolage.

Pierre Harrison est un éducateur qui se spécialise dans l’apprentissage par le jeu.

Photo : Radio-Canada / Miguelle-Éloïse Lachance

Sophie Lalonde, mère de deux enfants, raconte avoir été intriguée par l’atelier de construction et la séance d’éveil musical.

On était venus à l’ouverture de la Place des Arts et ma fille s’était vraiment amusée alors on voulait vraiment revenir, raconte-t-elle.

On a finalement un endroit tangible pour s’amuser et vivre notre culture, s’exclame Mme Lalonde.

C’est tellement important d’avoir une place dédiée pour nous, pour nos événements et que l’on puisse accueillir les francophones de la ville, mais aussi les francophiles, ajoute Pierre Harrison

Cecilia Rodriguez-Beaudoin abonde en ce sens: Le French Fest se veut un festival inclusif.

On veut accueillir pas juste les francophones, mais aussi les francophiles et les familles bilingues. On vit dans un contexte dans le Nord de l’Ontario où on n’est pas 100 % francophones tout le temps, et on veut créer un contexte chaleureux et accueillant pour tout le monde.

Une citation de Cecilia Rodriguez-Beaudoin, coordonnatrice du marketing et des communications du Carrefour francophone

Le festival a fait une importante place aux cultures autochtones et africaines avec un atelier de fabrication de capteurs de rêves, un atelier de lingala, une langue parlée en République démocratique du Congo et d’autres pays d’Afrique centrale, et un cours de hip-hop africain.

On veut créer des liens pas seulement avec les francophones d’ici, mais aussi avec les nouveaux arrivants et les peuples autochtones, explique Mme Rodriguez-Beaudoin.

L’archiviste de la musique franco-ontarienne Guy Madore, fidèle à son habitude, profite encore du festival cette année.

M. Madore et son épouse Pierrette ont accumulé au fil des années d’importantes archives en lien avec les artistes de la province.

Pierrette Madore est décédée en septembre 2020.

C’est très important pour moi d'être ici. Je continue pour ma femme. C’est pour ça que je continue, explique Guy Madore.

Un homme devant des cartables de journaux.

Dans sa résidence, Guy Madore possède plus de 140 cartables d'archives de la musique franco-ontarienne (archives).

Photo : Radio-Canada / Jimmy Chabot

Il affirme avoir particulièrement aimé les spectacles de Mimi O’Bonsawin et de Malika Tirolien, vendredi.

Guy Madore attend impatiemment le spectacle de Stef Paquette, auteur-compositeur-interprète de Chelmsford, en compagnie de l’orchestre symphonique en clôture du French Fest dimanche soir.

Selon Stéphane Gauthier, directeur général et culturel du Carrefour francophone, il reste seulement des billets au balcon pour ce spectacle.

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