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Peu de candidats dans la course pour devenir conseillers scolaires

Sur cette affiche de CSEO, on peut lire « Votez pour votre conseillère ou votre conseiller scolaire »

La course aux élections scolaires connaît peu de participation dans le Sud-Ouest.

Photo : Corporation des services en éducation de l'Ontario

Les postes de conseiller scolaire sont loin d'attirer les foules pour les prochaines élections qui doivent se tenir le 24 octobre en Ontario. C'est particulièrement vrai dans le Sud-Ouest et dans les conseils francophones où plus de 80 % des candidats ont déjà été élus par acclamation.

Pas étonnant, selon Peter Graefe, professeur de sciences politiques à l'Université McMaster, puisque le travail de conseiller scolaire est à la fois exigeant et peu payé.

C’est un travail ingrat, ça demande beaucoup de temps. Ce n’est pas un emploi à temps plein, mais quand même plusieurs heures par semaine , explique-t-il.

Par ailleurs, il souligne que les conseillers scolaires n’ont peu ou pas d'influence sur la conduite des politiques scolaires.

Plusieurs décisions importantes ne sont pas entre les mains des conseillers scolaires comme le taux de la taxe scolaire, la question des conventions collectives et le curriculum.

Une citation de Peter Graefe, Professeur de sciences politiques à l'Université McMaster

L'un des rares domaines décisionnels : l'emplacement des écoles, souligne le professeur.

Selon lui, de nombreux enjeux ont été retirés du contrôle des conseillers scolaires depuis une trentaine d'années.

À ces facteurs dissuasifs s'ajoute le fait que les conseillers scolaires du réseau francophone couvrent de très grandes aires géographiques qui exigent de nombreux déplacements pour assister aux réunions du conseil scolaire.

Pour Peter Graefe, une revalorisation financière du poste pourrait être l'une des clés pour attirer plus de candidats.

Rôle méconnu du grand public

Johanne Lacombe, 3e vice-présidente à la Fédération nationale des conseils scolaires francophones (FNCSF) et présidente de l’Association franco-ontarienne des conseils scolaires catholiques, affirme que le rôle et les responsabilités d’un conseiller scolaire ne sont pas connus dans les communautés.

Selon elle, lors des événements publics, la présence d’un homme politique, quel que soit le niveau de représentation, est souvent soulignée. Elle aimerait que les conseillers scolaires bénéficient de la même visibilité.

On veut demander de plus en plus également à certaines activités, d'indiquer aussi c'est qui le conseiller scolaire qui est dans la salle, propose-t-elle.

Les gens ne sont pas au courant même que nous sommes élus pendant les élections municipales, que nous sommes également des politiciens

Une citation de Johanne Lacombe

Selon Mme Lacombe, les gens doivent être sensibilisés sur l'importance et le rôle d'un conseiller scolaire à travers toute la province.

Dans le Sud-Ouest de l'Ontario, 10 des 13 postes de conseillers scolaires francophones ont été pourvus par acclamation.

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