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Une nouvelle chaire de recherche consacrée à la santé mentale des policiers

Des aspirants policiers.

L'annonce a été faire à l'École nationale de police, à Nicolet. (Archives)

Photo : Radio-Canada / Josée Ducharme

Une chaire de recherche consacrée à la santé psychologique des policiers vient d’être lancée, un peu plus de trois mois après l’annonce de sa création par la ministre de la Sécurité publique, Geneviève Guilbault.

La chaire réunira des chercheurs de l’École nationale de police du Québec, à Nicolet, et de l'Université du Québec à Trois-Rivières (UQTR).

Selon une étude récente, un policier sur deux indique éprouver des symptômes associés à des troubles psychologiques comparativement à une personne sur dix dans la population générale.

Les travaux de la chaire permettront de s’attaquer à ce problème en identifiant les meilleures méthodes de prévention.

On sait que les policiers sont plus exposés que la population en général à des événements potentiellement traumatisants de par la nature de leur fonction, explique Annie Gendron, cotitulaire de la chaire, en entrevue à l'émission En direct.

Événements violents, personnes agressives ou en crise, les policiers doivent travailler au quotidien dans un environnement difficile. C’est sûr que ça va impacter la santé psychologique.

Les travaux menés par Mme Gendron et sa cotitulaire, Andrée-Ann Deschênes, déboucheront sur des recommandations dans le but d’améliorer le bien-être des policiers. Tous les efforts de recherche seront consacrés pour pouvoir regarder quelles sont les meilleures pratiques.

Les recommandations permettront notamment d’outiller les gestionnaires du milieu et d’améliorer les formations. Mme Deschênes indique que les résultats de certains travaux pourront être connus dès les prochains mois.

Les deux chercheuses sont déjà actives dans ce domaine de recherches. Le mandat de la chaire est de cinq ans et pourrait être renouvelable.

Avec les informations d’Amélie Desmarais

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