Le cinéma à l’honneur : les incontournables du Festival de cinéma de la ville de Québec

L’événement revient dans une formule entièrement présentée en présentiel, où des dizaines de comédiens et cinéastes iront à la rencontre du public. Tapis rouge, projections en salle ou au musée, il y en a de tous les genres et pour tous les goûts!

Lumière sur la programmation

Du choix, il y en a. Alors, comment s'y retrouver? Tout d’abord, trois films seront présentés en première mondiale chaque soir de l’événement, au théâtre Le Diamant.

• Niagara (Nouvelle fenêtre) : après la mort de leur père décédé trop vite à cause d’un Ice Bucket Challenge, trois frères devront renouer leurs liens. La réalisation est signée par Guillaume Lambert. François Pérusse interprète l’un des frères.
• Les 12 travaux d’Imelda (Nouvelle fenêtre) : l’impressionnante distribution réunit entre autres Robert Lepage, Ginette Reno, Michel Barrette, Antoine Bertrand, Anne-Marie Cadieux, Yves Jacques. Le synopsis raconte l’histoire d’Imelda, une grand-mère désirant régler ses affaires de famille avant son décès. Un film humoristique et émouvant à la fois.
• Snow Angel (Nouvelle fenêtre) : l’histoire se déroule en Haute-Gaspésie et met en scène une ex-professionnelle de planche à neige troublée par un tragique accident. Suspense et frissons sont au rendez-vous!

Robert Lepage et Martin Villeneuve, déguisé en sa grand-mère paternelle, sur le plateau de tournage du film Les 12 travaux d'Imelda.

Photo : Facebook / Martin Villeneuve

Outre ces trois longs-métrages, des dizaines de films sont à l’affiche. Voici trois autres productions qui ont piqué notre attention :

• earthearthearth (Nouvelle fenêtre) : le réalisateur japonais Daïchi Saïto propose une œuvre expérimentale filmée en format 35 mm grâce à des superpositions d'images sur une trame sonore aux saveurs jazz.
• Alec et ses amis (Nouvelle fenêtre) : un hommage au cinéaste Alec Pronovost qui a travaillé avec de nombreux humoristes de la relève. Plusieurs invités surprises seront sur place.
• Monarque (Nouvelle fenêtre) : la réalisatrice de Saint-Ferréol-les-Neiges, Laurence Tremblay, signe son premier court-métrage avec un sujet délicat : le processus de deuil chez l'enfant vu et vécu par un jeune garçon de 10 ans.
• Sikiitu (Nouvelle fenêtre) : un jeune inuit de 15 ans habite dans le Nord québécois, mais rêve de faire du hip-hop comme son idole Rich E. Murdoch. Qu'est-ce que l'avenir lui réservera? Cette œuvre de fiction a été réalisée par Gabriel Allard.

Extrait du court-métrage Sikiitu

Photo : Radio-Canada / Site internet Festival de cinéma de la ville de Québec

Choisir un film selon sa personnalité

Les cinéphiles peuvent aussi choisir une projection selon l’une des trois thématiques proposées par le festival.

• Étoile : pour ceux qui aiment les grands tapis rouges et les premières de films (et peut-être avoir la chance de rencontrer leur acteur préféré.
• Éclaté : pour les festifs et ceux qui aiment les événements de style cabaret à l’Impérial Bell
• Illumination : pour les cinéphiles et les curieux qui veulent voir des films expérimentaux et des courts-métrages différents

C’est une manière pour nous de diriger le public. Des fois, ça peut être intimidant de voir une centaine de films, on sait pas trop par quoi se diriger, donc c’est une manière de distinguer rapidement la programmation en trois axes, explique Paul Landriau, directeur de la programmation du FCVQ.

De la comédie au thriller psychologique

Lorsqu’il est question de choisir les productions qui feront partie de la programmation du Festival, plusieurs critères rentrent en ligne de compte. Bien sûr, la qualité générale du film, tant dans le jeu des comédiens que l'histoire, font partie des éléments essentiels.

En art, la qualité, c'est pas quelque chose qui est tangible et qui est mesurable. Il y a une question subjective de l'équipe du FCVQ, à savoir qu'est-ce qui nous touche, qu'est-ce qui nous émeut [...] On a aussi toujours eu une appréciation pour le cinéma indépendant et pour les premières œuvres, ajoute Paul Landriau.

Paul Landriau, directeur de la programmation au Festival de cinéma de la ville de Québec.

Photo : Radio-Canada

Inauguration de la salle du Circuit Beaumont

L'organisation profite du Festival pour inaugurer une nouvelle salle d’art et de diffusion. La salle du Circuit Beaumont est un projet de l’organisme Antitube voué à diffuser des films indépendants en complément au Cinéma Le Clap. La salle compte environ 70 places et se situe au 4^e étage de la coopérative Méduse sur la côte d'Abraham.

Le public peut acheter un billet à l'unité pour le film de son choix ou y aller avec une formule plus complète grâce au passeport VIP donnant accès à toutes les activités de la programmation déployées au Musée de la civilisation, au théâtre Le Diamant, à la salle du Circuit Beaumont et à l'Impérial Bell.