Le centre de jour de Calgary n’aura pas de site de prévention des surdoses

Précédemment proposé pour abriter un espace qui aiderait à combler le vide qu'engendrera la fermeture prévue du site de consommation supervisée du centre-ville de Calgary, le centre de jour ne sera finalement pas utilisé à cette fin, a tranché le gouvernement albertain vendredi.

Selon Mike Ellis, le ministre adjoint à la Santé mentale et aux Dépendances de l'Alberta, le gouvernement propose plutôt un service de cure de désintoxication médicale [ainsi qu’une] sensibilisation dynamique comme réponse aux surdoses dans la communauté.

Mike Ellis explique que ce changement de plan a été décidé à la suite des préoccupations exprimées par les communautés mitoyennes [du centre de jour] et les parties prenantes.

Par rapport aux sites de consommation supervisée, les sites de prévention des surdoses sont souvent moins nantis, en plus d'être temporaires.

Depuis le début de la pandémie de COVID-19, le site de consommation Safeworks a enregistré en moyenne 10 000 visites par mois.

Critiques de l'opposition

Réagissant à ce sujet, Lori Sigurdson, la porte-parole du Nouveau Parti démocratique (NPD), a écrit dans un communiqué que la nouvelle proposition annoncée était la preuve que le gouvernement conservateur n'a toujours pas de plan cohérent pour faire face à la crise des opioïdes.

Elle ajoute que ce renoncement soudain laisse à la fois les travailleurs de la santé et la communauté sans savoir quelle voie suivre.

Selon le gouvernement Kenney, 98 Albertains sont décédés d'une surdose d'opioïdes en juin. Cela représente une baisse de 20 % par rapport à mai, et une diminution de 44 % comparativement aux données de novembre, lorsque le nombre de décès avait culminé.

Le gouvernement de l'Alberta continuera de travailler avec la Ville de Calgary [...] pour établir un modèle de prévention des surdoses plus approprié que ce qui existe actuellement, a promis Mike Ellis.

Avec les informations de la Presse canadienne