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La famille d’un homme ojibwé abattu par la police de Vancouver réclame une enquête

Des membres de la famille tiennent des pancartes à la mémoire de Chris Amyotte.

La famille de Chris Amyotte, abattu par la police de Vancouver avec un fusil à sac de plombs le 22 août 2022, demande une enquête publique sur sa mort.

Photo : Radio-Canada / Ben Nelms

Radio-Canada

La famille d'un Ojibwé du Manitoba, mort le 22 août après avoir reçu plusieurs décharges d'un fusil à sac de plombs par la police de Vancouver, demande une enquête au sujet des pratiques policières.

Chris Amyotte, Ojibwé originaire de Winnipeg, est mort le lundi 22 août après avoir été intercepté par la police dans le quartier du Downtown Eastside, à Vancouver.

Le Bureau des enquêtes indépendantes (IIO) de la Colombie-Britannique enquête sur la mort de l'homme de 42 ans.

Sa famille demande qu’une enquête publique soit faite et appelle également à un changement des pratiques policières, en particulier sur la manière dont les personnes sont traitées dans ce quartier.

La famille exhorte le service de police à lutter de toute urgence contre ses préjugés systémiques envers les peuples autochtones.

En conférence de presse, jeudi, Samantha Wilson, une cousine de la victime, a déclaré que ce décès révèle des failles dans la stratégie policière.

Tirer sur quelqu’un ne devrait pas être le premier moyen de dissuasion. Le fusil à sac de plombs devrait être déclaré comme arme létale ou arme à feu.

Une citation de Samantha Wilson, cousine de Chris Amyotte

Le système doit changer afin d’être en mesure de désamorcer des situations comme celles-ci de manière différente, ajoute-t-elle dans un communiqué publié le même jour.

De son côté, le sergent Steve Addison, du service de police de Vancouver, avait confirmé la semaine passée qu’un fusil à sac de plombs avait bel et bien été utilisé.

Le fusil à sac de plombs peut être utilisé contre une personne qui agit de manière violente et agressive. Il a été utilisé comme une solution de rechange à une option de force létale, explique Steve Addison dans une déclaration.

Une pancarte disant : Justice pour Chris Amyotte, en anglais.

La famille de Chris Amyotte, abattu par des policiers à Vancouver, demande à ce que les officiers impliqués prennent leurs responsabilités.

Photo : Radio-Canada / Ben Nelms

La police, garante de la sécurité?

Samantha Wilson explique que, selon des témoins oculaires, Chris Amyotte était désemparé après avoir été aspergé de gaz lacrymogène, avant que la police n’arrive sur les lieux.

Chris Amyotte a ensuite demandé aux passants d’appeler le 911 et, lorsque les secours sont arrivés, il n’a pas obéi quand ils lui ont demandé de s’allonger sur le sol. C’est là que la police est intervenue. Des coups de feu ont retenti, et il a perdu la vie, raconte Samantha Wilson.

La police est censée protéger les gens. À la place, elle a tiré sur mon cousin et mis fin à ses jours.

Une citation de Samantha Wilson, cousine de Chris Amyotte

Le vice-chef national du Congrès des peuples autochtones, Kim Beaudin, demande un examen indépendant.

Le gouvernement fédéral doit prendre les devants et mettre en place un examen complet de toutes les violences policières concernant des Autochtones à travers le pays, plaide-t-il.

Des Autochtones perdent la vie sans raison, et cette affaire en est un exemple clair , conclut-il.

Avec les informations de La Presse canadienne et d'Eva Uguen-Csenge

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