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Un pow-wow à l’UQAC pour faire découvrir les cultures autochtones

Des personnes dansent.

Des dizaines de personnes ont participé au pow-wow tenu à l'UQAC visant à valoriser les cultures et les langues autochtones.

Photo : Radio-Canada / Mireille Chayer

Radio-Canada

En marge de la rentrée universitaire, le Centre des Premières Nations Nikanite a organisé un pow-wow, mardi midi, à l’Université du Québec à Chicoutimi (UQAC). Des dizaines de personnes ont assisté à cet événement favorisant la découverte des cultures autochtones.

Au rythme des tambours et des chants traditionnels des Premières Nations, des dizaines de personnes se sont réunies sous un chapiteau érigé dans le stationnement de l’université.

Le fait de vivre une activité comme ça nous met vraiment dedans. On a chaud, on est tous ensemble, on danse. Ça ne peut pas être plus bénéfique que de le vivre comme ça. Ça souligne justement l'importance du vivre-ensemble, a commenté Vicky Villeneuve, technicienne en administration au Centre des Premières Nations Nikanite.

Pour les étudiants d’ici et d’ailleurs, l'activité est une manière d'apprendre les cultures autochtones et de tisser des liens.

Pour marquer le coup, le Centre des Premières Nations Nikanite a invité une aînée de Mashteuiatsh à prendre la parole. Michèle Martin a livré un vibrant plaidoyer en faveur de l'éducation postsecondaire des Autochtones. Elle-même a fait des études universitaires avant de faire carrière au Cégep de Chicoutimi. Elle estime que l'éducation est la clé pour permettre aux gens issus des Premières Nations de s'émanciper et de rattraper les retards imposés par la Loi sur les Indiens.

Notre génération des 60 ans et plus, on est allé à l'école et les femmes autochtones et les hommes autochtones ont travaillé à l'amélioration de la vie, des lois, de la justice, de l'éducation, de la santé dans nos communautés , a-t-elle déclaré.

Un pied de nez aux préjugés

Michèle Martin pense que les événements comme celui mis en branle à l’UQAC contribuent à faire tomber les préjugés. Elle croit aussi que c'est une manière de faire valoir la diversité.

Cette diversité culturelle là, c'est une richesse inestimable pour l'avenir de la société parce que tout comme dans la nature, on se promène en forêt, il n'y a aucune plante qui est semblable, il n'y a aucun arbre qui est semblable, il n’y a rien qui est vivant qui est semblable, tous sont différents. Et c'est à travers la diversité moi je pense qu'on va avoir une planète qui va être beaucoup plus humaine, a enchaîné l’invitée du pow-wow.

D’après le reportage de Mireille Chayer

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