Enquête sur la tuerie en Nouvelle-Écosse : un rapport en retard de 5 mois
Le rapport final attendu avant novembre ne verra finalement pas le jour avant le printemps 2023.
La commissaire Leanne Fitch (gauche), le commissaire en chef Michael MacDonald (centre) et la commissaire Kim Stanton (droite) lors de la Commission des pertes massives, le 1er juin 2022 à Truro en Nouvelle-Écosse
Photo : La Presse canadienne / Andrew Vaughan
Les responsables de l’enquête publique qui porte sur la tuerie de masse d’avril 2020 en Nouvelle-Écosse remettront leur rapport final plus tard que prévu.
La Commission des pertes massives a indiqué vendredi qu’il lui faudra cinq mois de plus pour achever ce travail.
Le rapport, auparavant prévu pour le 1er novembre de cette année, est à présent attendu le 31 mars 2023.
Le gouvernement fédéral et le gouvernement de la Nouvelle-Écosse ont autorisé ce délai, disent les responsables de la commission.
Cette enquête publique se déroule depuis plusieurs mois. En mai dernier, on indiquait que la Commission des pertes massives avait coûté 25,6 millions de dollars entre l’annonce de sa création, en octobre 2020, et le 31 mars de cette année.
La troisième et dernière phase de cette enquête doit débuter la semaine prochaine.
L’exercice vise à étudier les circonstances ayant mené à la tuerie qui a fait 22 morts les 18 et 19 avril 2020 à Portapique et dans d'autres collectivités de la Nouvelle-Écosse, ainsi qu’à comprendre pourquoi les forces policières ont mis 13 heures à intercepter le suspect, qui a continué à commettre des meurtres pendant ce temps.