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Québec annonce une nouvelle entente avec les transporteurs scolaires

Un autobus scolaire.

La majorité des centres de services scolaires du Québec sont en négociation avec les transporteurs privés pour le renouvellement des contrats, échus depuis le 30 juin dernier.

Photo : Radio-Canada / Frédéric Pepin

Radio-Canada

À quelques heures de la rentrée scolaire, le gouvernement du Québec et la Fédération des transporteurs par autobus (FTA) font état d’une entente conclue en vertu de laquelle « le transport scolaire doit être assuré dès la rentrée, et ce, peu importe où l’on se trouve au Québec ».

Cette entente a été obtenue à la suite de discussions qui se sont poursuivies intensivement et qui ont permis d’adapter certaines spécificités, notamment en ce qui concerne la région de Montréal et ses environs, précise le communiqué du gouvernement.

On y ajoute qu’il appartient maintenant aux centres de services scolaires d’organiser le service le plus rapidement possible et de communiquer avec tous les parents dont les enfants bénéficient du transport scolaire.

Un peu plus tôt, des centres de services scolaires de la région de Montréal avaient envoyé des messages aux parents pour les informer que le transport scolaire sera assuré dès vendredi.

Vendredi dernier, le ministre de l'Éducation, Jean-François Roberge, avait annoncé avoir conclu une entente répondant à plusieurs attentes des transporteurs scolaires.

Une annonce aussitôt remise en question par des transporteurs d'autobus scolaires de Montréal, des Laurentides et de la Montérégie, qui refusent de signer leurs contrats avec les centres de services scolaires, malgré l'entente conclue entre Québec et la Fédération des transporteurs par autobus (FTA).

Au Québec, ce sont les centres de services scolaires et les commissions scolaires qui sont responsables des négociations avec les différents transporteurs scolaires du Québec. Or, de nombreux contrats étaient échus depuis le 30 juin.

Un négociateur spécial, Me Claude Sauvageau, avait été nommé dans le but d'accélérer les négociations.

Celles-ci ont été teintées par divers enjeux qui affectent l'industrie du transport scolaire, dont l'inflation et la hausse des dépenses d'exploitation (particulièrement pour le carburant), la pénurie et la hausse des coûts touchant la main-d'œuvre ainsi que les ruptures de services, selon le gouvernement.

Le Québec compte environ 11 000 chauffeurs d'autobus scolaires. Ceux-ci transportent plus de 550 000 élèves chaque jour sur près de 1 million de kilomètres au total.

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