Nouvelle convention collective : une médiation en septembre entre l’AFPC et le fédéral
Des séances de médiation sont prévues du 12 au 14 septembre et du 20 au 23 septembre (archives).
Photo : Radio-Canada / Pierre-Paul Couture
Alors que les négociations entre le gouvernement fédéral et l’Alliance de la fonction publique du Canada (AFPC) sont dans l’impasse, des séances de médiation sont prévues du 12 au 14 septembre et du 20 au 23 septembre.
À l’heure où l’inflation s’emballe et l’écart entre les salaires et le coût de la vie se creuse, l’AFPC mise sur la médiation afin d’obtenir d’importants gains pour plus de 120 000 fonctionnaires fédéraux, avant de passer devant une commission de l’intérêt public
, indique le syndicat dans un communiqué diffusé vendredi.
L'AFPC
représente près de 124 000 membres pour ces négociations avec le Conseil du Trésor dans les services des programmes et de l'administration, les services techniques, les services de l'exploitation et ceux de l'enseignement et de la bibliothéconomie.Les séances de médiation doivent permettre de trouver un terrain d’entente avant la tenue d’audiences devant les commissions de l’intérêt public de chaque groupe, mises sur pied par la Commission des relations de travail et de l’emploi dans le secteur public fédéral (CRTESPF).
Le recours à une commission d'intérêt public est prévu par la Loi sur les relations de travail dans le secteur public fédéral pour aider les parties à se rapprocher.
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La grève en ultime recours
L’AFPC
reproche au gouvernement d’avoir refusé de discuter des principales revendications de ses membres, lors de la dernière ronde de négociations.Il s’attend à ce que son personnel accepte l’équivalent d’une baisse de salaire, alors que le coût de la vie explose et il refuse d’offrir une formation obligatoire sur la lutte contre le racisme et la discrimination à l’ensemble des fonctionnaires et des gestionnaires. Il ne veut rien savoir non plus d’enchâsser le droit au télétravail dans les conventions collectives afin d’améliorer la conciliation travail‑vie personnelle
, dénonce le syndicat.
Ce printemps, le Secrétariat du Conseil du Trésor avait justifié ses offres salariales en disant devoir tenir compte de la situation économique liée à la gestion de la pandémie, entre autres facteurs.
Si les parties ne parviennent toujours pas à une entente, l’AFPCla grève demeure l’ultime recours
, ses membres sont néanmoins prêts à lutter pour obtenir un contrat de travail qui ne laisse personne de côté et un milieu de travail plus sain, plus inclusif
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