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Un groupe affilié au convoi des camionneurs s’accroche à l’église qu’il occupe

Des personnes qui manifestent devant une église.

La tension monte entre les résidents de la Basse-Ville d'Ottawa et les occupants de l'église Ste-Brigid.

Photo : Radio-Canada / Catherine Morasse

Radio-Canada

L’organisation The United People of Canada (TUPC) est visée par un avis d'éviction depuis jeudi. Malgré les tensions avec la communauté, le groupe qui occupe l’église Ste-Brigid depuis le début de l’été se dit prêt à tenir son bout.

Plusieurs résidents de la Basse-Ville qui vivent dans les environs de l’église se sont rassemblés devant l'église désacralisée dimanche, demandant que l'ordre d'expulsion contre le groupe qui l'occupe soit appliqué.

Une vingtaine d'habitants sont arrivés sur la pelouse de l'église pour protester lors d'un barbecue communautaire organisé par le groupe en avant-midi. Rappelons que TUPC a des liens avec le convoi des camionneurs qui a paralysé Ottawa l'hiver dernier.

Les habitants portaient des affiches dénonçant le convoi, ce qui a conduit à une confrontation verbale avec les partisans de TUPC.

Un véhicule stationné.

Un véhicule stationné à l'église Ste-Brigid est recouvert d'autocollants associés au convoi des camionneurs.

Photo : Radio-Canada / Catherine Morasse

Le mercredi 17 août, des avis d'expulsion ont été affichés à l'église, informant les occupants qu'ils devaient quitter les lieux. Les avis indiquaient que le bail avait été résilié en raison d'un loyer impayé de 10 000 $ et d'un défaut de fournir une assurance responsabilité civile d'un montant de 5 millions de dollars.

TUPC affirme pourtant n'avoir aucun lien avec le convoi des camionneurs. Par contre, des véhicules ornés de drapeaux, d'autocollants et de pancartes associés au convoi sont stationnés aux abords de l'église en tout temps.

L'un des directeurs de TUPC a partagé des messages semblant montrer son soutien au convoi sur les réseaux sociaux, tandis qu'un autre directeur s'est décrit comme un conseiller de Dwayne Lich, le mari de la chef du convoi Tamara Lich.

L'expulsion devrait avoir lieu jeudi

Les organisateurs de TUPC ont appelé la police dimanche pour expulser les manifestants de la pelouse de l’église Ste-Brigid, mais la police a refusé de le faire étant donné que le groupe n’est pas propriétaire de l’endroit.

Nous ne commettons pas d'intrusion ici. Nous avons un bail actif sur la propriété, a pourtant déclaré William Komer, l'un des administrateurs de TUPC, en ajoutant que des poursuites judiciaires sont envisagées afin d’obliger la police à expulser les intrus.

Des policiers devant une église.

Des policiers se sont rendus à l'église Ste-Brigid dimanche pour assurer la sécurité.

Photo : Radio-Canada / Catherine Morasse

M. Komer a également indiqué que le groupe avait tenté de transmettre une traite bancaire de 5000 $ datée du 15 août aux propriétaires, mais qu'ils avaient refusé de l'accepter.

Ils ne nous ont pas du tout répondu. Ils ont cessé toute communication avec nous, a-t-il dit.

Un huissier engagé par les propriétaires actuels a déclaré dimanche à Radio-Canada que l'ordonnance d'expulsion devrait être exécutée jeudi à 0 h 01.

Avec les informations de Catherine Morasse et de CBC

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