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Qualité de l’air dans Limoilou : le PQ dénonce « l’improvisation » de la CAQ

Le quartier Limoilou photographié du haut des airs, en été.

Reportage de Guylaine Bussière sur l'« approche globale » du PQ pour améliorer la qualité de l'air dans le secteur Limoilou.

Photo : Radio-Canada

Le Parti québécois (PQ) s’engage à améliorer la qualité de l’air dans le secteur Limoilou en s’appuyant sur la science et les recommandations d’experts indépendants pour fixer les seuils d’émissions des polluants. Il promet également de mettre au pas les pollueurs récalcitrants à l’aide de pénalités dissuasives.

À quelques jours du déclenchement de la campagne électorale, les candidats péquistes dans les circonscriptions de Taschereau et de Jean-Lesage, Jeanne Robin et Michaël Potvin, ont présenté mardi leurs propositions pour améliorer la qualité de l’air au centre-ville de Québec.

Ils suggèrent notamment d’élargir le réseau de capteurs de particules fines installés dans les quartiers du Vieux-Limoilou, de Lairet et de Maizerets dans le cadre du projet Limoil’Air.

Transparence

Par souci de transparence, ils s’engagent à divulguer en continu les résultats d’échantillonnage et à rendre publiques les recommandations formulées par des experts indépendants.

À terme, l’objectif est d’ajuster les seuils d’émissions, notamment celui sur le nickel, en se basant sur la science et en tenant compte de la présence simultanée de plusieurs contaminants dans l’air, comme c’est le cas dans Limoilou.

Il faut cesser de fixer les normes en fonction des circonstances politiques et des pressions exercées. Nous nous fierons à la science et nous ajusterons les seuils d'émissions à l'évolution des connaissances, a promis Jeanne Robin.

Michaël Potvin et Jeanne Robin lors d'un point de presse donné à l'extérieur, en été, dans le Vieux-Limoilou.

Michaël Potvin et Jeanne Robin reprochent au gouvernement de la CAQ de ne pas avoir été suffisamment à l'écoute des inquiétudes des citoyens par rapport à la qualité de l'air dans le secteur Limoilou.

Photo : Radio-Canada / Guylaine Bussière

Elle dit vouloir mettre fin à l’improvisation du gouvernement Legault dans le dossier de la qualité de l’air. La candidate lui reproche d’avoir augmenté la limite quotidienne d'émissions de particules de nickel dans l'air ambiant sans avoir fait d’analyse réelle sur l’impact qu’une telle mesure allait avoir sur la santé de la population.

On fait les choses à l'envers : on change la norme et ensuite on consulte les experts. Ce n’est pas une bonne façon de travailler.

Une citation de Jeanne Robin, candidate péquiste dans Taschereau

Son collègue Michaël Potvin accuse pour sa part le gouvernement de la Coalition avenir Québec (CAQ) d’être à la merci des industries en priorisant leurs intérêts économiques au détriment des préoccupations exprimées par les citoyens.

Responsabilisation réclamée

S’il fut un temps où les pollueurs pouvaient agir comme bon leur semble, la cohabitation harmonieuse et la concertation [avec les citoyens et les autorités locales] sont maintenant primordiales, a insisté le candidat du PQ dans Jean-Lesage.

Les gouvernements du 21e siècle n'ont pas à se mettre à genoux devant les grands industriels comme le fait actuellement la CAQ, a-t-il lancé.

Des mains tiennent un boîtier avec un écran et des indications sur la qualité de l'air.

Les deux candidats péquistes s’engagent à installer de nouveaux capteurs identiques à celui sur la photo pour mesurer la qualité de l’air. Jusqu’ici, 75 de ces capteurs ont été déployés dans les quartiers du Vieux-Limoilou, de Lairet et de Maizerets (archives).

Photo : Radio-Canada

M. Potvin et sa collègue Jeanne Robin dénoncent en outre l’absence d’imputabilité des pollueurs. Pour y mettre fin, ils promettent de veiller de près au respect des normes entourant la qualité de l’air.

Notre priorité va évidemment être de soutenir le changement des pratiques pour améliorer la qualité de l'air, mais parallèlement, nous oserons imposer des pénalités dissuasives aux acteurs dont les efforts sont insuffisants, a assuré Mme Robin.

La candidate tentera de reconquérir la circonscription de Taschereau, un ex-château fort péquiste remporté par la solidaire Catherine Dorion en 2018.

Mme Dorion ayant choisi de ne pas se représenter, Jeanne Robin affrontera Étienne Grandmont, vainqueur de l’investiture de Québec solidaire dans Taschereau.

Michaël Potvin essaiera pour sa part de déloger le député solidaire Sol Zanetti, élu dans Jean-Lesage en 2018.

Auparavant, la circonscription du centre-ville de Québec avait été représentée par le libéral André Drolet durant une dizaine d’années.

Avec la collaboration de Guylaine Bussière

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