Journée bien remplie pour les jeunes et pour les familles au festival Innu Nikamu

Plusieurs familles étaient au rendez-vous pour le samedi des jeunes du festival Innu Nikamu.
Photo : Radio-Canada / Charles-Étienne Drouin
Après deux années en formule virtuelle et ciné-parc, les familles étaient bien heureuses de se retrouver pour participer aux activités familiales offertes gratuitement au festival Innu Nikamu, dans la communauté de Mani-utenam.
Le samedi des jeunes est une journée entièrement consacrée aux enfants et aux adolescents. Il y a des jeux gonflables, un repas servi aux gens sur place, des maquillages et des clowns pour divertir les enfants
, explique le coordonnateur du festival, Normand Junior Tshirnish-Pilot.
« C’est plaisant, c’est une journée familiale. On peut venir avec les enfants, ils ont du plaisir et il y a plein de choses à faire. Il y a des kiosques, de la nourriture, des ballons et plein d’autres choses. »
Une expérience inoubliable
Les plus vieux n'étaient pas en reste puisqu'un atelier d'écriture guidé par le rappeur montréalais Sans Pression leur était proposé.
Sans Pression a pris sous son aile quelques jeunes durant deux jours. Il les a entre autres formés à performer sur scène et à écrire des chansons. Les apprentis rappeurs ont eu l’occasion de partager la scène avec lui et avec les artistes présents vendredi soir.
Les jeunes devaient avoir un atelier d’écriture de trois heures, mais ça a débordé en atelier de plusieurs heures
, raconte M. Tshirnish-Pilot.
La chanson s’intitule Lâche pas. Le rappeur Sans Pression explique qu'elle fait référence aux obstacles de la vie et au dépassement de soi.
On va enregistrer la chanson avec Sans Pression et elle va être disponible sur toutes les plateformes de diffusion de musique
, précise l’apprenti rappeur Atika'Boyz.
Avec cet atelier, le coordonnateur du festival souligne qu'il voulait donner aux jeunes rappeurs une plateforme et une occasion de briller malgré leur style de musique qu’il qualifie de moins accessible
.
« Je voulais surtout rendre les gens heureux, principalement les jeunes. Le festival se déroule sur le site d’un ancien pensionnat [pour Autochtones], où de la violence et des abus ont été faits, donc voir sur le même terrain des jeunes s'épanouir, moi, ça me rend heureux. »
L'artiste Anachnid a ouvert le bal des spectacles proposés samedi soir. Le festival se termine dimanche, mais à ce jour, on a eu trois belles et grosses journées. C’est plein, il y a plein de monde et ils ont du plaisir
, se réjouit M. Tshirnish-Pilot.
Avec les informations de Charles-Étienne Drouin