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Immobilier : le grand Vancouver enregistre une baisse des ventes de propriétés

La vue des tours résidentielles de Vancouver.

La grande région de Vancouver enregistre une baisse du nombre de propriétés vendues au cours des derniers mois.

Photo : Radio-Canada / Noémie Moukanda

Radio-Canada

La chambre immobilière du Grand Vancouver enregistre une chute des ventes de maisons, en juillet, avec 43 % de moins de vente qu'à pareille date l'an dernier, et 22 % de moins qu'en juin de cette année, ce qui ouvre la porte à un nouveau cycle du marché immobilier.

Au total, 1887 propriétés se sont vendues en juin, ce qui représente une baisse de 35,2 % comparativement à la moyenne de juillet établie sur 10 ans. Entre-temps, le prix des maisons a, lui aussi, légèrement reculé dans les derniers mois.

Je pense que les acheteurs et les vendeurs prennent une petite pause après une période de deux ans assez frénétique, explique le vice-président aux communications de la chambre immobilière, Craig Munn.

Selon lui, la prudence des acheteurs est en partie due à des taux d’intérêt plus élevés et à une inquiétude face à l’inflation. Ces derniers souhaitent donc prendre un peu plus de temps pour déterminer les effets que cela peut avoir sur leurs finances personnelles.

La chambre immobilière indique que ce nouveau cycle dans le marché inclut une augmentation graduelle du nombre de propriétés mises en vente, mais selon les données du mois dernier, 3960 maisons ont été mises sur le marché, soit une baisse de 10 % par rapport à juillet 2021.

Pendant ce temps, l’indice composé des prix pour la région, ce qui inclue l’ensemble des propriétés sur le marché, a atteint plus de 1,2 million de dollars, le mois dernier. Cela représente une augmentation de près de 10 % par rapport à juillet 2021, mais une baisse de 2 % comparativement à juin 2022.

Depuis trois mois, Craig Munn explique que les prix diminuent de 2 % tous les mois. Il s’agit d’une bonne nouvelle pour les acheteurs, croit l’agent immobilier Lorne Goldman.

Alors que l’année dernière il pouvait y avoir 10 offres [pour une demeure], maintenant il peut n’y en avoir qu’un ou même aucune. C’est donc un meilleur temps pour les acheteurs, illustre-t-il.

Néanmoins, comparativement à il y a quelques années, l'explosion des prix immobiliers se fait toujours sentir, explique le directeur du centre sur l'économie urbaine et l'immobilier de l'Université de la Colombie-Britannique, Thomas Dadvidoff.

Le coût pour devenir propriétaire d’une maison pour la majorité des gens, et tout spécialement pour les premiers acheteurs, a vraiment continuellement explosé au cours des dernières années, souligne-t-il.

Selon le chef économiste de l’Association immobilière de la Colombie-Britannique, Brendon Ogmundson, la demande ralentit partout dans la province, mais il est peu probable de voir les prix chuter.

Ce que nous observons est une réponse tout à fait normale du marché face aux taux d’intérêt qui sont très élevés, explique-t-il.

Avec des informations de William Burr et de la Presse canadienne

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