•  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  

T.-N.-L. veut aider les médecins formés à l’étranger à pratiquer dans la province

Andrew Furey.

Le premier ministre de Terre-Neuve-et-Labrador, Andrew Furey (archives)

Photo : Radio-Canada / Patrick Butler

Radio-Canada

Le premier ministre de Terre-Neuve-et-Labrador, Andrew Furey, dit que son gouvernement travaille à diminuer les exigences pour les médecins formés à l’étranger.

La déclaration du premier ministre fait suite aux efforts du gouvernement d’aider les professionnels de la santé ukrainiens à obtenir leur permis.

M. Furey s’est adressé aux journalistes lundi après une rencontre avec plusieurs ministres fédéraux et les premiers ministres des provinces de l’Atlantique à Saint-Jean, Terre-Neuve-et-Labrador. Si la rencontre portait sur la région Atlantique, les questions ont rapidement eu trait à la pénurie de médecins qui touche les quatre provinces.

Le premier ministre a assuré qu’il n’y avait pas de solution rapide, mais que ses homologues et lui s’entendent pour dire qu’il devrait être plus simple pour les médecins formés à l’étranger de pratiquer dans la région, particulièrement pour les médecins de famille.

M. Furey souligne qu’il manque de médecins dans le système de santé, mais les médecins formés à l’étranger peinent à voir leurs diplômes reconnus.

Les propos du premier ministre surviennent au moment où le gouvernement provincial met en place des formes d’aide afin que les Ukrainiens du domaine de la santé puissent plus facilement obtenir le permis dont ils ont besoin pour pratiquer à Terre-Neuve-et-Labrador.

La province a été sous les projecteurs pour ce qui est de l'accueil des Ukrainiens qui fuient la guerre contre la Russie, allant même jusqu’à noliser deux vols entre la Pologne et Terre-Neuve-et-Labrador.

Mais, la semaine dernière, Maryna Sikorska, une médecin ukrainienne qui est arrivée à Terre-Neuve-et-Labrador le 14 juin, s'est dite frustrée par un manque de communication des autorités provinciales. Elle a dit connaître d'autres personnes qui se sentaient ainsi également.

Des solutions avancées par le ministre de la Santé

Le ministre de la Santé, Tom Osborne, a dit lundi avoir rencontré jeudi 11 Ukrainiens nouvellement arrivés qui ont des études en santé pour discuter de leurs inquiétudes. La province a accepté de payer les frais pour qu’ils obtiennent leur permis, et le ministère de la Santé va désigner une personne qui les aidera à suivre les étapes du processus, a-t-il dit en entrevue lundi.

Tom Osborne.

Tom Osborne est ministre de la Santé et des Services communautaires de Terre-Neuve-et-Labrador (archives)

Photo : Radio-Canada / Patrick Butler

Les autorités vont aussi offrir des cours d’anglais et veilleront à ce que les Ukrainiens formés en santé intègrent le système de santé de la province. Le ministre a cependant souligné que les emplois qu’ils obtiendront seront probablement différents de ceux qu’ils pouvaient occuper en Ukraine. Le gouvernement va aussi offrir une aide financière à ces personnes pendant qu’elles s'efforcent d'obtenir leur permis.

L’obtention du permis est un processus complexe, selon le ministre, puisque cela dépend d’entités provinciales et fédérales, en plus d’exigences linguistiques.

Nous ne voulons pas abaisser la barre, mais nous voulons abaisser les barrières, a expliqué M. Osborne.

Avec les informations de La Presse canadienne

Vos commentaires

Veuillez noter que Radio-Canada ne cautionne pas les opinions exprimées. Vos commentaires seront modérés, et publiés s’ils respectent la nétiquette. Bonne discussion !

En cours de chargement...