Des veaux s’échappent par une porte mystérieusement ouverte

Dix veaux se sont mystérieusement échappés de la ferme laitière Bancourt à Saint-Quentin, lundi soir.
Photo : Gracieuseté/Marsha Wilson-Banville
L’agriculteur Yves Banville, propriétaire de la ferme laitière Bancourt à Saint-Quentin, au Nouveau-Brunswick, se demande qui a ouvert la porte de sa grange et a laissé s’enfuir une dizaine de veaux.
C’est plus de travail juste parce que quelqu’un a pris le temps d’ouvrir la porte, potentiellement
, dit-il avec colère.
L’agriculteur précise que le loquet de cette porte est trop haut pour que les veaux l’atteignent. Il est donc impossible qu’ils s'échappent accidentellement.
Un employé de sa ferme a constaté mardi matin que la porte de la grange était ouverte. Il semble que quelqu’un avait conduit un véhicule quelconque jusque devant la porte, indique M. Banville.
Soit ils ont ouvert la porte juste pour me voir courir après les veaux ou ils ont essayé d’en voler un et ils les ont tous perdus en même temps. Je ne sais pas
, affirme l’agriculteur.

La ferme Bancourt.
Photo : Google Maps
Yves Banville a d’abord soupçonné un vol, ce qui aurait été une première pour cette ferme que son père a dirigée pendant 50 ans avant qu’il lui succède.
Toutefois, durant les heures suivantes, les veaux sont réapparus en petits groupes de deux ou trois dans un rayon de quelques kilomètres de la ferme.
En date de mercredi après-midi, il ne semblait plus s’agir d’un vol, puisque des voisins ont dit avoir aperçu les deux derniers veaux manquants le long d’une route de campagne près de la ferme, explique M. Banville.
Des risques pour les veaux et pour des automobilistes
Yves Banville ajoute qu’il a passé une bonne partie de la journée, mardi, à retrouver ses veaux en se déplaçant en véhicule tout-terrain et en les ramenant à la grange à pied.
Ils sont restés dociles sauf les deux derniers qui, effrayés, s’enfuyaient dès qu’il s’approchait d’eux. Il craignait qu’ils n'atteignent une route plus achalandée et qu'ils ne provoquent un accident de voiture.
À lire aussi :
Étant donné le temps chaud, il craignait aussi que les veaux meurent déshydratés. L’un d’eux qu’il ramenait à la grange s’arrêtait d’ailleurs à toutes les flaques d’eau pour boire.
Ils ne sont pas habitués au soleil. Ils sont toujours à l’ombre et au frais dans la grange
, explique M. Banville.
Son troupeau compte au total environ 140 têtes.
D'après un reportage d'Aidan Cox, de CBC