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La sécheresse fait mal à des agriculteurs de l’Ontario

Un champ de maïs.

La chaleur que l'on connaît actuellement n'offre pas des conditions idéales à la culture du maïs.

Photo : Radio-Canada / Denis Babin

Radio-Canada

Le manque de pluie nuit à la culture du maïs et du soya en Ontario. Le directeur exécutif de la Fédération de l’agriculture de l’Ontario, Crispin Colvin, rapporte que les plants ne reçoivent pas assez d’humidité pour que les grains se développent pleinement.

On va avoir de beaux champs verts, mais on n’a pas de récolte à faire, illustre-t-il l'émission Les matins d'ici. M. Colvin s’attend d’ailleurs à un rendement inférieur à celui de l’an dernier.

Les revenus des agriculteurs seront aussi à la baisse, selon lui, mais toutes les dépenses sont augmentées, souligne-t-il, citant l’inflation et la hausse mondiale du coût des intrants agricoles.

Moins d’inquiétude en Outaouais

La sécheresse des derniers jours pourrait également affecter certains cultivateurs en Outaouais si la situation se poursuit. C’est notamment le cas pour les producteurs de fruits, dont la récolte est prévue de la fin juillet jusqu’en septembre.

C’est important d'avoir un petit peu d'eau toutes les semaines pour avoir une belle récolte, résume le président de la Fédération de l’Union des producteurs agricoles (UPA) pour l’Outaouais et les Laurentides, Stéphane Alary.

C’est également le cas pour la culture du maïs et du soya, dont la pollinisation nécessite un apport en eau régulier.

Les conditions météorologiques actuelles sont toutefois favorables à la culture du foin. Les céréales ne semblent pas non plus trop affectées par le temps sec.

Une tempête qui a fait des ravages

Stéphane Alary rappelle par ailleurs les dommages importants causés par le derecho du 21 mai, notamment dans les érablières, mais aussi chez des maraîchers et des serriculteurs.

Les travaux ont retardé certains producteurs en Outaouais et dans les Laurentides – sans parler de la grêle que certains champs ont reçue.

Tout le monde parle de changement climatique, mais en ce moment, ce n’est pas juste des changements : on subit du changement, souligne M. Alary. Il va falloir s'adapter à des programmes pour tenter d'aider les producteurs à relever leurs entreprises le plus tôt possible et les supporter.

Prévoyant lui aussi que les agriculteurs auront davantage recours aux programmes d’aide gouvernementaux, Crispin Colvin demande une simplification des démarches administratives.

Les programmes des gouvernements sont trop compliqués , soutient-il. Si c'était plus simple, plus de personnes tireraient avantage de ces programmes.

Avec les informations de Gabriel Le Marquand Perreault

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