Tentative de contrôle de l’information à l’Amphithéâtre Cogeco : le DG se défend

C'est durant un numéro avec une structure et un trampoline que l'acrobate s'est blessée, lundi soir.
Photo : Radio-Canada
Le directeur général de la Corporation des événements de Trois-Rivières, l’organisme qui gère l’Amphithéâtre Cogeco où se tient le spectacle du Cirque du Soleil Vive nos Divas!, se défend d’avoir voulu faire pression sur les médias pour les empêcher de rapporter un accident survenu lundi soir.
Ça n’a pas été fait comme ça a été rapporté, il y a toujours un contexte
, a déclaré d’emblée le directeur général de la Corporation des événements de Trois-Rivières, Steve Dubé, en entrevue à l’émission Toujours le matin.
Radio-Canada rapportait mardi que la Corporation des événements a demandé aux journalistes et chroniqueurs présents à la représentation d’un numéro destinée aux médias de ne pas parler de l’accident impliquant une acrobate.
Il affirme qu’il a plutôt posé une question aux représentants des médias : Est-ce que c’est possible que ce ne soit pas mis de l’avant pour qu’on puisse garder le focus sur le positivisme du numéro qu’on a eu?
. Steve Dubé dit que les personnes présentes sur place n’ont pas protesté sur le coup.
Ça a été fait d’une façon très courtoise, très gentille et très respectueuse
, a-t-il ajouté, au micro de Marie-Claude Julien.
Steve Dubé dit qu’il ne cherchait pas à contrôler les médias. Ça fait longtemps qu’on travaille en relations publiques et on sait très bien qu’on n’a pas le contrôle là-dessus. [...] La liberté d’expression, on sait combien c’est important
, soutient-il.
Il explique que si les gens des médias avaient demandé des informations sur l’accident, ils en auraient eu. Steve Dubé a toutefois refusé mercredi matin de donner des détails sur les circonstances de l’accident, se contentant de dire que l’acrobate se porte bien.
À partir du moment où les médias l’ont vu, que ça a été capté, même si on voulait cacher quelque chose, on ne pourrait pas le faire
, a déclaré Steve Dubé, mercredi matin.
Pourtant, mardi, la Corporation des événements de Trois-Rivières demandait à Radio-Canada de ne pas utiliser de photos ou d’images de l’accident et de ce qui s’est passé par la suite.
Radio-Canada maintient son droit d'informer le public et a diffusé des photos et vidéos de l'événement. Mentionnons qu'on ne voit pas l'acrobate blessée sur ces images.