Le marché immobilier au Nouveau-Brunswick refroidit moins vite qu’ailleurs
Les maisons unifamiliales dans le Grand Moncton sont néanmoins 107 % plus chères qu’en 2017.

Construction à Moncton au printemps 2021.
Photo : Radio-Canada / Guy Leblanc
Le prix et le nombre de ventes de maisons a légèrement baissé le mois dernier au Nouveau-Brunswick, une diminution moins importante que celle que l’on a observée ailleurs au pays.
Selon l’Association des agents immobiliers du Nouveau-Brunswick, 1270 propriétés résidentielles ont été vendues en juin cette année, une diminution de 3,7 % comparativement à juin 2021.
À lire aussi :
Dans les 6 premiers mois de 2022, il s'est vendu près de 13 % moins de maisons que dans les 6 premiers mois de 2021 dans la province.
Cependant, il s’en vend toujours 28 % de plus que la moyenne des 10 dernières années.
Entre juin 2021 et juin 2022, le nombre de propriétés vendues a augmenté de 7 % dans le nord du Nouveau-Brunswick, mais a baissé d’environ 3 % dans les régions de Moncton et de Saint-Jean, et de près de 11 % à Fredericton.
Prix des maisons
En juin, le prix de référence d’une maison unifamiliale au Nouveau-Brunswick était estimé à 299 990 $, ce qui est près de 30 % plus cher qu’à pareille date l’année passée.
Dans la région de Moncton, le prix de référence d’une maison unifamiliale a baissé légèrement en un mois, passant de 353 200 $ en mai à 348 600 $ en juin 2022. Cependant, c’est 107 % plus cher qu’en 2017.
En se limitant à Moncton seulement, le prix de référence d’une maison unifamiliale est présentement de 363 700 $, alors qu’il est de 440 700 $ à Dieppe et 331 000 $ à Riverview.
En Nouvelle-Écosse
En Nouvelle-Écosse, 1419 propriétés résidentielles ont été vendues en juin 2022, une baisse de 3,9 % en un an, selon l’Association canadienne de l’immeuble. À Halifax-Dartmouth, la diminution est de 5,4 % sur la même période.
À 410 900 $, le prix de référence d'une maison unifamiliale en Nouvelle-Écosse a cependant bondi de 27 % entre juin 2021 et juin 2022.
Le prix de référence est une mesure parfois préférée du prix moyen, pour éviter que des propriétés atypiquement vendues très cher ou à très bas prix reflètent mal l'état du marché immobilier pour la majorité des consommateurs.