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Pénurie de main-d’œuvre : engager de plus en plus jeune

Une adolescent est en train de faire un cornet de crème glacée.

Le reportage de Coralie Laplante.

Photo : Radio-Canada / Simon Laganière

C’est maintenant presque inévitable. Pour faire face à la pénurie de main-d'œuvre, des entrepreneurs doivent changer leurs façons de faire et parfois même, leurs attentes. Si certains étaient plus frileux à l’idée d’engager des jeunes, ils constatent aujourd’hui la ressource essentielle qu’ils représentent.

De plus en plus d’adolescents, âgés de 12 à 14 ans, travaillent dans des commerces de la région. Les candidatures de travailleurs plus âgés se font rares.

Au casse-croûte Le P’tit Phare, à Bécancour, le propriétaire Samuel Duchesneau a décidé de laisser une chance aux jeunes et il n’est pas déçu. Le recrutement pour la saison estivale s'est fait aisément.

Ça a super bien été, entre autres parce que j’ai visé des personnes plus jeunes un peu. Je me suis dit ‘’d’après moi ils sont capables, bien encadrés’’ , raconte-t-il.

Les jeunes qui ont proposé leur candidature sont d’ailleurs très motivés à travailler.

Je n’aime pas ça ne rien faire pendant mon été. En plus, je suis une personne assez sociale , explique Sheldon Duchesneau, âgé de 14 ans. C’est son deuxième été au casse-croûte de Sainte-Angèle.

Henri Le Sage, devant une crèmerie.

Henri Le Sage travaille dans une crèmerie à Shawinigan depuis quelques semaines.

Photo : Radio-Canada / Simon Laganière

Henri Le Sage voulait aussi éviter de s’ennuyer durant l’été. À l’âge de 12 ans, il vient d’obtenir son premier emploi dans une crèmerie à Shawinigan.

Même si tout est à apprendre, les garçons sont prêts à travailler et les employeurs prêts à former. Une autorisation des parents a toutefois été nécessaire pour Henri, car il a moins de 14 ans.

J’ai été surprise au début, considérant son âge, mais contente de son choix d’employeur. Moi-même, j’ai travaillé là, il y a 30 ans et ça a été mon meilleur travail d’étudiante , raconte la maman d’Henri Le Sage, Nathalie Poirier.

Avec les informations de Coralie Laplante

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