Des touristes et des visiteurs, mais pas assez d’employés

Les rues du Vieux-Québec sont très achalandées en ce moment.
Photo : Radio-Canada
La saison estivale est lancée et les rues de Québec fourmillent de touristes. Des restaurateurs et des hôteliers s'inquiètent néanmoins de ne pas pouvoir les accueillir comme ils le voudraient, à cause de la pénurie de main-d'œuvre qui les frappe de plein fouet.
On est très heureux d'accueillir les gens à Québec, enfin
, s’enthousiasme le copropriétaire de l’Hôtel Clarendon, dans le Vieux-Québec, Marc-Olivier Côté.
La fête nationale a donné le coup d'envoi à cette saison touristique estivale qui s'annonce prometteuse. Pour l’affirmer, le directeur général de l'Association hôtelière de la région de Québec s’appuie sur le nombre de réservations déjà enregistrées.
On a des données pour les Québécois, pour les Canadiens anglais, pour les Américains, pour les Français et pour les Européens en général. Et ils vont venir de façon importante cet été
, révèle Alupa Clarke.
Québec, destination prisée
Selon Destination Québec Cité, la Capitale-Nationale est l'une des trois destinations touristiques les plus recherchées par les Américains de la Nouvelle-Angleterre, sur Internet, et la destination numéro un des Canadiens anglais.
L’Hôtel Clarendon affiche pratiquement complet jusqu’à la rentrée. Les restaurants aussi sont très prisés ces temps-ci.
À la fête des Pères, habituellement, on fait 40 à 50 clients. Là, on en a servi 220
, confie Mathieu Pettigrew, le copropriétaire du restaurant Le Continental, dans la Vieille-Ville.
Ce regain d’activité compense les conséquences de la pandémie. Les problèmes de recrutement actuels provoqués par le manque de personnel n’en restent pas moins un défi que les professionnels de l’industrie peinent à surmonter.
Ça fait en sorte que je dois toujours en demander plus à mes équipes. (...) Il faut refuser des clients parfois
, lâche Mathieu Pettigrew.
Marc-Olivier Côté a récemment réussi à embaucher quatre travailleurs d’origine ukrainienne. Des gens allophones, mais très travaillants. Ils font des miracles
, assure-t-il.
D'après les informations d'Alexane Drolet et de Louis-Philippe Arsenault