Tresser des liens avec ses racines autochtones

Frank Antoine et son fils Sequoia ont tous les deux une longue tresse.
Photo : Radio-Canada / Camille Vernet
Âgé de 10 ans, Séquoia ne s'est jamais fait couper les cheveux. Il porte avec fierté sa longue tresse, qui le lie à la fois à son père, à ses ancêtres et aux générations qui suivront.
Ce sens de l’appartenance est ancré profondément dans ses racines. C’est important pour moi parce que mes grands-parents et tous les autres s’étaient fait couper [leurs tresses] par les pensionnats pour Autochtones.

Le mari de Bonnie, Frank Antoine, dont les parents et les oncles ont fréquenté le pensionnat, estime lui aussi que le Canada doit connaître la vérité, pour briser le cycle de la violence.
Photo : Radio-Canada / Camille Vernet