Vandalisme dans le secteur de Masson-Angers : deux adolescents de Gatineau arrêtés

Le Service de police de la Ville de Gatineau (SPVG) a annoncé, lundi, l’arrestation de deux adolescents, d’âge mineur, en lien avec une série d’actes de vandalisme, commis au début du mois de juin dans le secteur de Masson-Angers, sur des voitures et des résidences privées.

Les deux jeunes hommes, tous deux résidents de Gatineau, ont été arrêtés vendredi, à la suite d'une courte enquête menée par les policiers. Ils ont été interrogés par les enquêteurs au poste de police et leurs parents ont été avisés.

Lorsque de jeunes mineurs sont arrêtés, les policiers sont dans l'obligation d'aviser les parents.

Les deux adolescents ont été relâchés sous promesse de comparaître. Ils doivent respecter de nombreuses conditions, dont un couvre-feu.

Le couvre-feu indiqué sur les conditions doit être respecté. Il y a des heures précises et ces gens-là doivent se conformer aux conditions qui sont inscrites jusqu'à leur comparution, a affirmé Renée-Anne St-Amant, agente relationniste au SPVG.

Les policiers ont remis leur rapport d’enquête au Directeur des poursuites criminelles et pénales (DPCP) en Chambre de la jeunesse. Des accusations de méfaits pourraient ont été portées contre eux.

L'enquête se poursuit et d'autres accusations pourraient s'ajouter, a précisé l'agente St-Amant.

Pneus crevés et pare-brises fracassés

Plusieurs résidents du secteur de Masson-Angers ont été victimes de vandalisme sur leur voiture ainsi que sur leur propriété, dans la nuit du 4 juin dernier.

Certains ont signalé des pneus crevés, des carrosseries endommagées ou des pare-brise fracassés. Une douzaine de plaintes ont alors été déposées au SPVG.

Dans les jours qui ont suivi, le SPVG a accru sa présence et sa visibilité dans le quadrilatère affecté. Les policiers tiennent toutefois à rappeler aux citoyens qu'il y a plusieurs moyens de se prémunir contre le vandalisme.

Pour se prémunir de ce type de crime-là, c'est d'avoir une entrée qui est éclairée et avoir des caméras de surveillance, si possible, affirme l'agente St-Amant. Et bien sûr, il faut dénoncer à la police dès qu'on est victime de ce type de crime contre la propriété ou le véhicule.