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Des restes humains découverts à la décharge du chemin Brady, près de Winnipeg

Panneau du site d'enfouissement Brady.

Le Service de police de Winnipeg avait sécurisé un périmètre à l’intérieur de la décharge du chemin Brady peu après la découverte du corps de Rebecca Contois à Winnipeg le 16 mai (archives).

Photo : Radio-Canada / Thomas Asselin

Radio-Canada

Le Service de police de la ville de Winnipeg a annoncé mercredi la découverte de restes humains dans la décharge du chemin Brady, près de Winnipeg. Les autorités cherchaient d'autres parties du corps de Rebecca Contois, dont des restes avaient été retrouvés dans le quartier de North Kildonan le 16 mai.

La police de Winnipeg a fourni plus de détails sur la découverte lors d’une conférence de presse mercredi. Cependant, elle n’a toujours pas pu confirmer que ces restes étaient ceux de Mme Contois. Les autorités attendent le résultat d’une autopsie.

Peu après la découverte de restes de Rebecca Contois le 16 mai dernier, le Service de police de Winnipeg avait sécurisé un périmètre à l’intérieur de la décharge. Les autorités croient que des restes de Mme Contois y ont été transportés lors d’une opération de ramassage des ordures ménagères.

L’inspecteur de la police de Winnipeg, Cam MacKid, a déclaré dans la conférence de presse que les équipes de recherche ont fouillé un périmètre équivalent à quatre à six terrains de football . Les conditions météorologiques et le travail de préparation avaient retardé le début des recherches jusqu’au 2 juin.

Des accusations déposées

La police de Winnipeg a arrêté Jeremy Skibicki à la mi-mai dans cette affaire. Il a été accusé du meurtre au premier degré de Mme Contois. M. Skibicki exprimait son soutien à des groupes ouvertement racistes sur les réseaux sociaux.

Aucune nouvelle accusation n’a été déposée après la découverte des restes dans la décharge.

En mai, la police indiquait qu'il pourrait y avoir d'autres victimes liées à l'enquête.

Rien n'a changé, en termes de possibilité, mais nous n'avons tout simplement pas de preuves pour le prouver ou porter des accusations à l'heure actuelle, a déclaré la porte-parole du Service de police de Winnipeg, Dani McKinnon, en conférence de presse mercredi.

Pour le moment la police dit ne pas avoir trouver d'indice pour faire plus de recherche mais la décharge Brady restera fermée le temps que les restes humains soient identifiés.

Mme Contois était membre de la Première Nation de Crane River. Elle est l’une des trois femmes autochtones tuées à Winnipeg en l’espace de deux semaines au mois de mai.

Doris Trout avait été retrouvée morte dans un complexe d’appartements situé sur l’avenue Kennedy le 19 mai, quelques jours après la découverte du corps de Rebecca Contois.

Le 28 mai, Tessa Perry avait été retrouvée gravement blessée dans une résidence du quartier Maples, avant de succomber à ses blessures.

Interrogée sur un possible lien entre les trois victimes, la porte-parole du Service de police de Winnipeg, Dani McKinnon, a répondu que la police n’avait pas suffisamment d’informations ou de preuves qui nous permettraient de conclure qu’un tel lien existe .

L’agente de liaison avec les familles des femmes et des filles autochtones disparues et assassinées de la police de Winnipeg, Angie Tuesday, était aussi présente lors de la conférence de presse.

Elle estime que les cas comme celui de Rebecca Contois sont très traumatisants pour les familles des victimes.

« Si ce genre d’événement arrive à l’un ou l’une d’entre nous, ça nous touche tous. »

— Une citation de  Angie Tuesday, agente de liaison avec les familles des femmes et des filles autochtones disparues et assassinées de la police de Winnipeg

Mme Tuesday croit que la police doit offrir du soutien adapté à la culture des proches des victimes. C’est important de faire ce travail pour les prochaines familles [de victimes] , affirme-t-elle.

La surintendante de l'engagement communautaire du Service de police, Bonnie Emerson, estime que la police de Winnipeg doit revoir sa stratégie de communication dans ce genre d’affaire. Il y a des progrès à faire, à savoir comment faire un meilleur travail et comment communiquer de façon plus respectueuse , dit-elle.

Dans un communiqué de presse, le Service de police de Winnipeg dit également collaborer avec plusieurs organisations communautaires autochtones pour soutenir la famille de Rebecca Contois.

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