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Prix de l’essence : les travailleurs de la santé à domicile veulent être dédommagés

Une infirmière aide un homme couché dans un lit.

Des professionnels de la santé spécialisés en soins à domicile demandent l'aide de Québec.

Photo : getty images/istockphoto / LPETTET

La Presse canadienne

Des milliers de travailleurs de la santé et des services sociaux qui donnent des soins à domicile ou qui se rendent au domicile de familles font eux aussi face à la hausse du prix de l'essence.

Leurs syndicats demandent au gouvernement de convenir avec eux d'un montant compensatoire pour combler le manque à gagner.

Habituellement, les indemnités versées pour l'utilisation du véhicule dans le cadre du travail sont ajustées en avril et octobre de chaque année, a expliqué en entrevue lundi la présidente de la Fédération interprofessionnelle de la santé (FIQ), Julie Bouchard.

Elle voudrait que les travailleurs touchés reçoivent un montant compensatoire d'ici la prochaine révision, en octobre.

Une personne qui met de l'essence dans sa voiture.

Des infirmières, des travailleuses sociales et d'autres intervenants doivent maintenant débourser de leur poche pour pouvoir continuer à donner des soins et services aux patients et aux familles, dit le syndicat.

Photo : Radio-Canada / Robert Short

Nous, ce qu'on veut, c'est d'être capables de convenir ensemble d'un montant compensatoire qui viendrait couvrir les frais que certaines personnes doivent débourser de leur poche pour pallier cet inconvénient-là, pour s'assurer qu'elles ne déboursent pas à même leur portefeuille à elles, a expliqué Mme Bouchard.

L'indemnité est de 54,4 cents par kilomètre, depuis le 1er avril, puis de 48,5 cents après 8000 kilomètres, a noté la dirigeante syndicale.

C'est nettement insuffisant, déplore la présidente de la FIQ.

Cela peut concerner des infirmières, des infirmières auxiliaires, des préposés aux bénéficiaires, des physiothérapeutes, des ergothérapeutes, des travailleuses sociales et d'autres intervenants qui se rendent dans les familles, par exemple.

Des travailleurs de la santé s'en sont directement plaints à leurs gestionnaires, mais il semble qu'eux non plus n'y peuvent rien, rapporte Mme Bouchard. Ces travailleurs se sont fait répondre que ça appartient au Trésor, et ils ne peuvent pas donner un montant compensatoire, même s'ils savent et comprennent l'enjeu avec le prix de l'essence.

La FIQ rappelle que la rétention et le recrutement d'infirmières et de travailleurs en santé sont déjà ardus sans cette embûche supplémentaire.

Une pétition a également été lancée pour appuyer leur cause; elle se trouve sur le site Internet de l'Assemblée nationale. Elle comptait lundi près de 3000 noms. Les intéressés doivent la signer d'ici le 8 septembre.

Les autres syndicats concernés, qui font campagne pour une telle indemnisation, sont le Syndicat québécois des employées et employés de service (SQEES), affilié à la FTQ; le Syndicat canadien de la fonction publique (SCFP), affilié à la FTQ; l'Alliance du personnel professionnel et technique de la santé et des services sociaux (APTS); la Fédération de la santé et des services sociaux (FSSS), affiliée à la CSN; la Fédération des professionnels (FP), affiliée à la CSN; la Centrale des syndicats du Québec (CSQ); et le Syndicat de professionnelles et professionnels du gouvernement du Québec (SPGQ).

La semaine dernière, ce sont les facteurs ruraux et suburbains travaillant pour Postes Canada et devant utiliser leur véhicule personnel pour livrer le courrier qui ont demandé une compensation semblable, en raison de la hausse du prix de l'essence.

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