Lancement du septième Jardin jeunes entrepreneurs

Motivés, inspirants et passionnés : voilà ce qui définit les jeunes venus travailler la terre samedi matin. Je trouve ça bien amusant d'être autour de la forêt, de planter, d'être avec plein d'amis, de rencontrer plein de nouvelles personnes, explique la maraîchère en herbe Lémia. Jardiner, c'est vraiment le fun, puis on mange ce qu'on a. Je ne vois pas grand-chose de plus satisfaisant que ça, mentionne Julien avec enthousiasme.

« J'avais le goût d'apprendre à jardiner. Aussi, j'aime la planète, et ça ferait du bien de familiariser les acheteurs à acheter des légumes biologiques, parce que souvent, ce qu'on voit en magasin, c'est ce qui est chimique. »

Cette activité estivale permet aux apprentis maraîchers d'acquérir de nombreuses compétences. Au cours de la saison, ils vont avoir accès à différents ateliers horticoles et entrepreneuriaux, au cours desquels ils vont apprendre non seulement à jardiner de façon écoresponsable mais aussi à transformer et à commercialiser leurs produits, explique l'animatrice horticole Laurann David.

L'organisme sans but lucratif Croquarium a pour mission de contribuer au développement des enfants au moyen du jardinage éducatif.

Photo : Radio-Canada / Titouan Bussiere

Chez certains participants, le côté entrepreneurial est déjà bien présent. C'est le cas de la jeune Myriam : Je veux voir c'est quel légume qui se vend le mieux, s'il y en a un qui se vend plus ou un autre qui se vend moins bien.

Dans l'esprit entrepreneurial, déjà, au moment où ils planifient leur jardin, il faut qu'ils pensent ''OK, qu'est-ce que je veux vendre et transformer'', et c'est là qu'on voit qu'ils ont pleins d'idées : certains veulent faire des chips, d'autres des jus, il y en a de toutes sortes, explique Mme David.

Cette année, parmi les 15 agriculteurs amateurs se trouvent deux jeunes de l'Ukraine, Lioubov et Andrii. Ils communiquent avec l'animatrice horticole grâce à une application de traduction. Si, pour l'instant, la communication est difficile, les autres enfants sont disposés à les aider à s'intégrer.

C'est également l'occasion de tisser des liens d'amitié.

Photo : Radio-Canada / Titouan Bussiere

« En fait, le projet, pour moi, ça va être un outil pour eux dans leur intégration dans la communauté. Dans les marchés, par exemple, ils vont pouvoir échanger avec la clientèle et se trouver une place. »

D'après le reportage de Titouan Bussiere