Une école de l’Alberta finaliste d’un prix international de la meilleure école au monde
À travers son club EcoVision, l'École secondaire Lacombe Composite développe toute une gamme de projets environnementaux.
Photo : Radio-Canada / Sofiane ASSOUS
L'École secondaire Lacombe Composite (Nouvelle fenêtre) est finaliste pour un prix international de la meilleure école au monde. Il s’agit de la seule école nord-américaine à rester encore en lice pour ce prix, grâce aux initiatives environnementales de son club EcoVision (Nouvelle fenêtre).
L'École compte parmi les 10 écoles finalistes pour le prix Action environnemental d'une valeur de 250 000 $ du concours World's Best School Prizes (Nouvelle fenêtre), lancés cette année par T4 Education (Nouvelle fenêtre).
Des ruches d'abeilles aux arbres fruitiers, en passant par l'élevage des chèvres, les projets amis de la nature ne manquent pas dans cet établissement situé au sud d'Edmonton.
Les autres écoles sur la liste des finalistes sont de partout sur la planète :
- Palestine,
- Philippines,
- Argentine,
- Émirats arabes unis,
- Indonésie,
- Colombie,
- Suisse,
- Grèce,
- et Kenya.
Le club EcoVision a vu le jour en 2006, lorsque des élèves de l’École secondaire Lacombe Composite ont pris l’initiative de lancer un projet environnemental, inspirés par des enseignants qui leur ont proposé le défi de faire des actions écologiques.
La directrice adjointe de l’École, Kathleen Galloway, estime que les élèves incarnent le changement dans leur école. C'était grâce aux initiatives des élèves qui voulaient faire une grande différence dans la communauté
, explique-t-elle.
À l’époque, des élèves ont commencé avec un projet de panneaux solaires pour réduire l’impact écologique de la consommation énergétique. Le mouvement en faveur de l'environnement s'est alors propagé à toute l'école.
Une salle de classe extérieure a été créée et des tables ont été installées pour s’approprier, lorsque la météo le permet, le contact avec la nature et donner des cours aux membres de la communauté à Lacombe
, affirme Kathleen Galloway.
Des personnes expérimentées en horticulture et des élèves du club EcoVision se chargent, dès lors, d'enseigner l'art de la culture des légumes, des fruits, des fleurs, des arbres ou des arbustes fruitiers et d'ornement.
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Une dynamique écologique
Un système de compostage des résidus alimentaires visant à produire de l'engrais naturel pour alimenter les serres montées dans la cour de l’école a aussi pris forme.
On a une serre géodésique qui est carboneutre et où poussent différentes herbes, plantes et autres arbres fruitiers
, a indiqué Kathleen Galloway.
La récolte des serres sert ensuite à plusieurs programmes de l’école, notamment le programme d’alimentation et d’enseignement culinaire.
Plus qu'un passe-temps, les élèves ont aussi développé une microentreprise et vendent chaque semaine les fruits et légumes qui poussent dans leurs serres au marché de la ville. On a une microentreprise. On vend à des restaurants à Lacombe, c'est une belle façon de s'engager avec la communauté
, affirme Amber Reeves, élève et membre du club EcoVision.
Des jeunes engagés
Amber Reeves et ses camarades espèrent servir leur communauté en contribuant à protéger la nature et en ayant une empreinte positive sur la préservation de l’environnement.
De faire ce projet pour aider la terre et l'environnement, ce n’est pas difficile du tout.
Amber Reeves, membre du club EcoVision.
Cela leur donne du pouvoir. Ils deviennent des leaders. Cela me rend enthousiaste de savoir que notre avenir est plein d'espoir
, révèle Kathleen Galloway.
Les élèves et la direction de l’école espèrent remporter le prix et ses 250 000 $ afin de pérenniser leur club environnemental et d’offrir l'occasion aux futurs élèves de participer aux projets d’EcoVision. Ils souhaitent aussi parrainer d'autres écoles du pays pour les aider à lancer leur propre club environnemental.