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Gaz de schiste : Blaine Higgs affirme qu’il faudra l’approbation de la population

Blaine Higgs en conférence de presse.

Le premier ministre Blaine Higgs affirme qu’une étude devra aborder les cinq conditions à la levée du moratoire, dont l'acceptabilité sociale.

Photo : Radio-Canada

Radio-Canada

Depuis quelques semaines, le premier ministre Blaine Higgs évoque l’idée de relancer l’industrie du gaz de schiste au Nouveau-Brunswick. Toutefois, il affirme que, pour lever le moratoire, il devra respecter les cinq conditions prévues, dont l’acceptabilité sociale.

En 2014, le gouvernement libéral de Brian Gallant a mis en place une interdiction temporaire de fracturation hydraulique de tout genre dans la province. 

Pour lever ce moratoire, le gouvernement de l’époque avait prévu cinq conditions, qui visaient une approbation de la population, de l’information sur la santé et l’environnement pour protéger la population, un plan pour atténuer l’impact sur les infrastructures publiques, un processus de consultation avec les Premières Nations et un mécanisme pour maximiser les avantages pour les citoyens.

Et le gaz de schiste, n'importe quelle étude répondra aux cinq critères; si nous allons de l'avant, nous soulèverons les cinq points et nous devrons les aborder, dit le premier ministre.

Une option à évaluer, selon Higgs

Blaine Higgs affirme qu’il discute du dossier, car il pourrait s’agir d’un atout dans le contexte mondial actuel.

Selon lui, le gaz de schiste pourrait contribuer à assurer l'approvisionnement en énergie au Canada, dans le contexte de la guerre en Ukraine.

Une importante mobilisation populaire en 2013 a freiné la prospection gazière au Nouveau-Brunswick. Le moratoire sur la fracturation hydraulique a été imposé l'année suivante.

Une importante mobilisation populaire en 2013 a freiné la prospection gazière au Nouveau-Brunswick. Le moratoire sur la fracturation hydraulique a été imposé l'année suivante.

Photo : Radio-Canada / Michèle Brideau

Avant l’imposition d’un moratoire, la province a vu la montée d’un important mouvement d’opposition à la fracturation hydraulique.

Le premier ministre dit qu’il ne veut pas revivre ces tensions sociales, mais que l’option doit tout de même être évaluée.

Je veux voir quelle est la réaction, quel est l’intérêt, dit-il en ajoutant qu’il veut travailler avec les communautés et organiser des discussions publiques.

René Legacy parle devant les journalistes.

Le député libéral de Bathurst Ouest-Beresford, René Legacy

Photo : Radio-Canada

Pour René Legacy, porte-parole de l’opposition en matière d’énergie, l’opinion des Néo-Brunswickois à ce sujet n’a pas changé.

Non, on n’a rien vu qui dit qu’il y a une acceptation sociale sur le gaz de schiste au Nouveau-Brunswick, je pense que le public a parlé clairement et on n’a rien vu qui a changé, soutient-il.

Il se dit préoccupé de voir que le premier ministre songe à rouvrir la porte à l’industrie gazière, sans donner de détails précis.

Est-ce qu’on va voir où on est rendu [avec] les cinq critères pour lever le moratoire ou est-ce qu’il veut changer le moratoire? La seule réponse qu’on a tout de suite, c’est que le premier ministre semble penser qu’avec la situation géopolitique qui se passe dans le monde, que peut-être on peut tasser les besoins de l’environnement, dit-il.

D’après les informations d’Alix Villeneuve

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