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Flair Airlines peut continuer de voler au Canada

Un avion de la compagnie aérienne Flair Airlines dans le ciel.

Flair Airlines loue actuellement 6de ses 14 avions à 777 Partners, et le reste à d'autres sociétés établies aux États-Unis et en Irlande. Les contrats de location des nouveaux aéronefs de Flair Airlines seront dorénavant autonomes, sans avoir à s'appuyer sur 777 Partners.

Photo : Jason Franson, Flair Airlines

Radio-Canada

L’Office des transports du Canada (OTC) a tranché : Flair Airlines est canadienne. La compagnie aérienne à bas prix établie à Edmonton peut donc continuer ses activités et préserver sa licence.

Nous n’en avons jamais douté, a déclaré d'entrée de jeu mercredi son PDG, Stephen Jones, quelque temps après la confirmation de l'OTC. (Nouvelle fenêtre)

En mars, l’OTC relevait un certain nombre de facteurs indiquant que 777 Partners LLC (une société non canadienne) pourrait détenir le contrôle de fait de Flair .

L’agence fédérale craignait que la société américaine 777 Partners n'ait trop d’influence sur Flair Airlines. En effet, en vertu de la Loi sur les transports au Canada, 51 % d’une compagnie aérienne doivent appartenir à des sociétés canadiennes pour que celle-ci puisse être titulaire des licences délivrées par l’OTC.

La loi stipule également qu'aucun acteur étranger ne peut avoir plus de 25 % d'un transporteur ou exercer un contrôle effectif sur celui-ci.

Flair Airlines avait jusqu’au 3 mai pour clarifier cette situation et prouver qu’elle est bel et bien canadienne.

« D'importantes concessions » pour remplir les critères de l'OTC

La compagnie aérienne à très bas coût est parvenue à résoudre les préoccupations de l’OTC en réorganisant son conseil d’administration de façon à ce qu’au moins la moitié de ses directeurs soient canadiens.

De plus, 777 Partners délaisse tous ses droits uniques à titre d’actionnaires.

Dans les explications de sa détermination, l’OTC souligne que Flair Airlines démontre sa capacité à générer une marge brute d’autofinancement positive afin de moins s’appuyer financièrement sur 777 Partners à l'avenir.

Flair Airlines refinance aussi sa dette envers 777 Partners pour réduire la capacité de la firme d’investissement établie à Miami, en Floride, d’exercer une influence sur la compagnie aérienne.

« Nous avons fait d’importantes concessions et de changements avec 777 Partners pour nous assurer [...] d'être une compagnie aérienne canadienne. »

— Une citation de  Steven Jones, PDG de Flair Airlines

Deux associations canadiennes représentant Air Canada, WestJet, et une trentaine d’autres transporteurs aériens ont demandé au ministre fédéral des Transports, Omar Alghabra, de rejeter la demande d’exemption de Flair Airlines à Loi canadienne sur les transports. La compagnie aérienne avait demandé à l'OTC de lui octroyer un sursis de 18 mois pour rectifier cette situation.

Flair Airlines, trouble-fête?

Le président-directeur général de Flair Airlines a affirmé que cette opposition était une réaction naturelle à la menace que représenterait la compagnie aérienne dans l’industrie.

Il y a eu un tel duopole confortable depuis si longtemps que, chaque fois qu'on fait bouger les choses, chaque fois qu'on gâche la fête [...] les gens vont être contrariés, a-t-il ajouté.

Avec les informations de La Presse canadienne

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