DepistaFest : un festival pour le dépistage des ITSS

Dr Maxim Ethier, cofondateur de Prelib, qui offre des services de dépistage d'ITSS.
Photo : Radio-Canada
Avec son slogan « mieux fessetoyer » et ses affiches publicitaires qui singent celles des festivals de musique tels qu'Osheaga ou Santa Teresa, le DépistaFest a de quoi faire sourire, mais le sujet n'en est pas moins sérieux : inciter les jeunes de 18 a 35 ans à aller se faire dépister.
L'événement organisé par le média Club Sexu en est à sa 2e édition. Il vise à déstigmatiser cet enjeu auprès des jeunes.
C'est un peu ça l'objectif, de rendre ça plus léger
, explique le Dr Maxim Éthier, dont la clinique, Prélib, offre des tests de dépistages gratuits tout au long du festival qui se déroule dans près d'une dizaine de villes au Québec. Les Fessetivaliers
sont invités à prendre rendez-vous en ligne sur le site Internet du DépistaFest.

L'affiche publicitaire du DépistaFest ressemble à s'y méprendre à la programmation d'un vrai festival.
Photo : DépistaFest.ca
Faire des événements comme ça, ça fait en sorte qu'on est capables de démystifier le tout.
Chaque année, plus de 40 000 Québécois reçoivent un diagnostic d'infections transmissibles sexuellement et par le sang (ITSS).
Le moment choisi pour l'événement, l'après-pandémie, concorde avec le retour d'une vie sociale et sexuelle plus active pour une certaine partie de la population, selon le Dr Éthier.

Dr Maxim Ethier, cofondateur de Prelib, en entrevue avec l'animateur du Téléjournal Québec.
Photo : Radio-Canada
Plusieurs personnes atteintes d'une ou plusieurs ITSS sont asymptomatiques, et pourraient donc transmettre leurs infections à d'autres personnes sans le savoir.
On cherche la gonorrhée, la chlamydia qui sont les deux principales qu'on voit en termes de taux d'incidences. Mais aussi la syphilis, qu'on a vraiment vu une augmentation au cours des dernières années
, explique Maxim Ethier.
Avec les informations de Bruno Savard