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The Guardian lance son site sur le web caché

Un homme tape sur un clavier dans le noir

« The Guardian » est le plus récent média à rendre accessible son site sur le web caché.

Photo : iStock

Radio-Canada

Les adeptes de The Guardian, et de sécurité informatique, peuvent maintenant consulter le site de nouvelles britanniques en naviguant seulement sur le réseau décentralisé et anonymisé Tor, connu pour son suffixe « .onion ».

Par le passé, la BBC et Twitter ont aussi rendu leurs sites disponibles en .onion, avec pour objectif de protéger les données privées des internautes et de combattre la censure exercée dans plusieurs pays, dont la Chine, l’Iran, le Vietnam et, plus récemment, la Russie.

Le navigateur Tor, associé au web caché, dissimule la localisation de ses utilisateurs et utilisatrices, ce qui rend le traçage des activités en ligne plus difficile. Ces données sont aussi anonymes auprès des fournisseurs de services Internet.

Qu’est-ce que le web caché?

Le terme « web caché » désigne l’Internet clandestin qui contient des sites invisibles qui se consacrent par exemple à des activités non légitimes, comme la revente de drogues illégales ou la pornographie infantile. Mais ce monde interlope permet aussi de contourner la censure dans certains pays.

Pour y arriver, le service envoie des données sur Internet par le biais d’une voie détournée qui implique plusieurs nodules, c’est-à-dire en utilisant les ordinateurs et les serveurs de volontaires en tant que points de connexion, ce qui rend la personne à l’origine de la requête difficile à identifier.

Il s’agit donc de fonctions particulièrement utiles pour les journalistes, les forces de l’ordre ou de simples citoyens et citoyennes qui souhaitent contourner une interdiction d’accès à un site web ou un service en ligne.

Un accès anonyme

Les lecteurs et lectrices du Guardian pouvaient déjà accéder au site Theguardian.com sur le navigateur Tor, mais l’absence du .onion ne garantissait pas la confidentialité de leur emplacement lors de toutes les étapes du voyage de l’information. Un suffixe .com utilisé sur le Tor implique que l’information transite sur le web mondial, ce qui pourrait compromettre la navigation anonyme.

Le logo de TOR, constitué de la lettre T majuscule, d'un oignon coupé laissant voir ses couches intérieures et de la lettre R minuscule.

Le réseau Tor est connu pour son suffixe «.onion» à la place de «.com».

Photo : The Tor Project, Inc.

Les internautes qui utilisaient déjà Tor pour naviguer sur le site theguardian.com verront un message apparaître au haut de l’écran mentionnant qu’un suffixe .onion est maintenant à leur disposition.

Le média britannique prévient que certains contenus interactifs pourraient ne pas fonctionner aussi bien sur ce navigateur. Ses adeptes n’auront pas la possibilité de se connecter à leur compte The Guardian non plus.

Avec les informations de The Guardian

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