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Pluies torrentielles au Brésil : le bilan s’élève à 106 morts

Des pompiers transportent une corps dans une boîte de plastique.

Des sauveteurs évacuent un corps retiré d'une coulée de boue à Jardim Monte Verde, près de la ville de Recife, dans l'État du Pernambouc.

Photo : AP / Joao Carlos Mazella

Agence France-Presse

Les pluies diluviennes qui ont causé des inondations et des glissements de terrain autour de Recife, dans le nord-est du Brésil, ont fait 106 morts, selon le dernier bilan fourni mardi par des autorités locales.

Le gouvernement de l'État du Pernambouc, dont Recife est la capitale, fait également état de 8 disparus, tandis que les recherches se poursuivent dans les zones les plus touchées.

Plus de 400 pompiers sont mobilisés, notamment à Jardim Monteverde, à la limite entre Recife et la ville de Jaboatao dos Guararapes, où plusieurs dizaines de personnes ont été ensevelies par une coulée de boue.

Plus de 6000 personnes de la région de Recife ont perdu leur logement et ont dû être hébergées dans des structures d'accueil, selon le dernier bilan des autorités.

L'état d'urgence a été décrété dans 24 municipalités du Pernambouc.

Le président brésilien Jair Bolsonaro a survolé les zones inondées lundi et le gouvernement a débloqué un crédit d'un milliard de réaux (environ 267 M$ CA) pour venir en aide aux sinistrés.

Le chef de l'État a été critiqué pour avoir déclaré que ce type de catastrophes, ce sont des choses qui arrivent, après notamment une tragédie similaire qui a fait 233 morts à Petropolis, près de Rio de Janeiro (sud-est), en février.

D'autres inondations meurtrières avaient eu lieu à la fin de l'année dernière dans l'État de Bahia (nord-est), puis en janvier dans le sud-est, dans les États de Sao Paulo et Minas Gerais.

Entre vendredi soir et samedi matin, il a plu l'équivalent de 70 % de ce qui est normalement attendu pour l'ensemble du mois de mai dans certaines zones du Pernambouc.

Vue aérienne d'une zone inondée après de fortes pluies à Recife, dans l'État du Pernambuc, au Brésil.

Cette photo du 30 mai 2022 fournie par le bureau de presse présidentiel du Brésil montre une vue aérienne d'une zone inondée après de fortes pluies à Recife, dans l'État du Pernambuc, au Brésil.

Photo : Associated Press / Clauber Cleber Caetano

Urbanisation sauvage

Le spécialiste en catastrophes naturelles José Marengo a dit à l'AFP que ces précipitations exceptionnelles étaient dues au réchauffement climatique, mais étaient surtout meurtrières à cause de l'urbanisation sauvage.

La pluie en soi ne tue pas. Ce qui est mortel, c'est la pluie sur des habitations situées dans des zones à risque, explique ce coordinateur des recherches du Centre national de surveillance et d'alerte des désastres naturels du Brésil (CEMADEN).

Selon lui, les autorités sont coupables d'avoir permis des constructions dans des zones à risque, où vivent des populations pauvres qui n'ont nulle part où aller.

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