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Une gérontologue continue de croire au potentiel des maisons des aînés

Une dame âgée sur un fauteuil roulant avec une personne debout.

Les proches aidants constituent une ressource importante pour les aînés (archives).

Photo : Getty Images / iStock

Radio-Canada

C'est lundi que l'emplacement de la Maison des aînés de Granby sera dévoilé. Ce type d'hébergement commence à fleurir un peu partout dans la province. L'objectif est d'offrir un milieu de vie où les personnes âgées ont le plus possible le sentiment d'être à la maison.

Planifiées avant la pandémie, les coûts de construction de ces maisons ont toutefois explosé. Au début du mois, Radio-Canada avait dévoilé qu'un premier appel d'offres était annulé pour certaines maisons - dont celle de Granby - en raison d'un dépassement des coûts.

Toutefois, les soumissions faites dans le cadre du deuxième appel d'offres étaient encore plus chères.

La professeure titulaire à l’École de service social de l’Université de Sherbrooke et chercheuse au Centre de recherche sur le vieillissement du Centre de santé et de services sociaux de l’Estrie-CHUS, Marie Beaulieu, rappelle qu'en proposant les maisons des aînés, la volonté était de faire différemment que dans les CHSLD.

Ce qui est souhaité comme philosophie est de faire en sorte que ça ressemble à un domicile. L'idée est très bonne. Ça ressemble à une continuité au lieu de corridors d'hôpital, souligne Mme Beaulieu.

« C’est un milieu de vie où nous donnons une place aux proches avec un pouvoir décisionnel aux aînés. Il y a une philosophie de reconnaître la personne. »

— Une citation de  Marie Beaulieu, gérontologue

Mme Beaulieu croit qu’il faut laisser plus de places aux proches des aînés, chose qui a émergé au cours des derniers mois. Ce qui me frappe dans les propositions pour aider les aînés, c'est un axe sur les proches. Ce volet est intéressant. Mieux [les] accueillir, les reconnaître, les mobiliser et les soutenir. Il faut leur donner une place réelle. C’est réclamé depuis plusieurs années. On voit que quelque chose se dessine. On doit miser sur ces gens qui continuent à jouer un rôle dans la vie des aînés, souligne Mme Beaulieu.

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