De meilleures conditions de travail exigées à l’entreprise Canimex de Drummondville

Les travailleurs affiliés à la CSD refusent désormais les heures supplémentaires.
Photo : Canimex
Une cinquantaine de travailleurs de l'entreprise Canimex ont déclenché un premier moyen de pression pour forcer leur employeur à négocier un nouveau contrat de travail. Ces employés sont sans convention collective depuis la fin décembre 2021.
Ces travailleurs affiliés à la Centrale des syndicats démocratiques (CSD) refusent désormais les heures supplémentaires. Les remorques s'accumulent donc derrière les installations de l'entreprise de fabrication de composantes, située sur la rue Saint-Georges à Drummondville.
Le président du syndicat, Marc Morin, dénonce la lenteur de l'employeur à déposer ses offres. Il faut s'arranger pour garder notre monde ici. Il y a des employés que ça leur coûte 100 $ de plus par semaine d'épicerie. Comment veux-tu [y arriver] avec notre salaire?
, demande Marc Morin.
« Un employé qui rentre ici [gagne] 19,75 $ l'heure. Trouvez-moi une usine à Drummondville qui donne ça, à part Walmart et McDonald. Il n'y en a pas beaucoup. »
De son côté, le vice-président aux ressources humaines chez Canimex, Michel Goulet, déplore cette sortie syndicale.
Selon Michel Goulet, l'entreprise à l'intention de régler la situation et de déposer une offre sérieuse lors d'une rencontre prévue le 14 juin prochain.