Le tiers des locataires incommodés par la fumée secondaire
La fumée secondaire peut s'infiltrer dans les logements (archives).
Photo : getty images/istockphoto / Zhang Rong
Encore aujourd’hui, il semble que beaucoup de locataires soient incommodés par la fumée secondaire provenant de leurs voisins.
Un sondage Ipsos, réalisé en janvier dernier pour Habitations sans fumée du Québec, révèle que plus du tiers des locataires sont exposés aux infiltrations de tabac au moins une fois par mois.
La coordinatrice du projet Habitations sans fumée au Québec, Sandra Taniga, explique que le contexte de pénurie de logements fait en sorte que des locataires ont besoin d’un logement à tout prix. Malheureusement, les gens n'ont pas le choix!
Mme Taniga rappelle que la fumée secondaire peut s'infiltrer même dans les immeubles relativement neufs. Pour une question de ventilation, certaines personnes peuvent se retrouver avec la fumée de leurs voisins. Le voisin peut aussi fumer sur le balcon et la fumée s’infiltre. C’est un problème pour les locataires, mais aussi pour des copropriétaires.
« Il n’y a pas de niveau d'exposition à la fumée secondaire qui soit sécuritaire. Lorsque nous sommes dans un immeuble plus récent, que l’on croit plus hermétique, nous ne sommes pas à l'abri. »
Certaines solutions simples et gratuites sont disponibles. Lorsque l’on construit de nouveaux immeubles, il est simple d'inclure dans le règlement d'immeuble une clause interdisant de fumer dans les parties communes et les logements. Ça permet d'éviter le problème
, croit Sandra Taniga.
Cette dernière soutient que la démarche ne vise pas à stigmatiser ou à mettre de côté qui que ce soit. Les fumeurs ont des droits et il faut trouver la meilleure façon d'amener les choses pour que ça fonctionne.