We’koqma’q s’entend avec Ottawa pour faire une pêche de subsistance et vendre son homard
Dans les zones 27 et 31A, les pêcheurs de We’koqma’q auront droit à 210 casiers à homards.
Photo : CBC / Robert Short
Pêches et Océans Canada a annoncé vendredi s’être entendu avec la Première Nation de We’koqma’q à propos de la pêche au homard effectuée par les membres de cette communauté mi’kmaw en Nouvelle-Écosse.
Les pêcheurs de We’koqma’q pourront faire cette pêche à des fins de subsistance convenable.
Ils pourront également vendre leurs prises.
Pas d'augmentation de l’effort global
, selon Ottawa
Disant s’appuyer sur une autre entente conclue précédemment avec la Première Nation de Potlotek, le ministère des Pêches et des Océans (MPO
) a autorisé le plan de gestion de la pêche élaboré et présenté par les deux communautés et par l’Assemblée des chefs Mi’kmaw de la Nouvelle-Écosse.Les pêcheurs de We’koqma’q pêcheront le homard pendant les saisons commerciales établies dans les zones 27 et 31A au Cap-Breton.
Leur limite est de 210 casiers dans chaque zone.
Le MPO
indique que l’utilisation de permis de pêche mis de côté et de casiers à homards non utilisés permettait aux communautés autochtones d’avoir accès à la pêche commerciale sans que cela accroisse l’effort global de pêche dans ces régions.Sixième accord entre le fédéral et les Autochtones
We'koqma'q est la sixième communauté autochtone en Nouvelle-Écosse dont le plan de pêche de subsistance est approuvé par Ottawa. Les autres communautés autochtones sont celles d'Acadia, d'Annapolis Valley, de Bear River, de Pictou Landing et de Potlotek.
Encore l’an dernier, les agents du ministère fédéral des Pêches avaient procédé à la saisie de casiers à homards des communautés autochtones qui faisaient une pêche dite de subsistance convenable, basée sur les traités et sur le jugement Marshall de la Cour suprême du Canada.
Beaucoup de chemin a été parcouru
, a déclaré Annie Bernard-Daisley, la cheffe de We'koqma'q, dans un communiqué vendredi. Il est temps que nos pêcheurs mi'kmaw puissent exercer leurs droits sans redouter que leur équipement soit saisi.
La ministre fédérale des Pêches, Joyce Murray, a remercié Mme Bernard-Daisley et l'équipe de négociation de l'assemblée des chefs mi’kmaw.
Des ententes de pêche cohérentes, durables et collaboratives sont fondamentales pour garantir la réconciliation et la mise en œuvre des droits issus de traités
, a déclaré Joyce Murray dans un communiqué vendredi.
Je demeure fermement résolue à parvenir ensemble à de telles ententes tout en veillant à ce que la pêche demeure durable et prospère pour tous les résidents du Cap-Breton et en n’augmentant pas l’effort de pêche
, a affirmé la ministre.