•  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  

L’hippocampe comme cheval de bataille de la protection des océans

Un  hippocampe épineux capté dans son habitat naturel à Anilao, aux Philippines, en 2018.

Des scientifiques utilisent les hippocampes pour sensibiliser la population à la sauvegarde des océans.

Photo : Guido Wouters/Project Seahorse

L'organisme international Project Seahorse, de l'Université de la Colombie-Britannique (UBC), utilise la fascination des gens pour les hippocampes pour sensibiliser la population à la sauvegarde des océans.

Amanda Vincent, professeure à l'Institut des océans et des pêches de l'UBC et cocréatrice et directrice de Project Seahorse, est déterminée à travailler pour la conservation des écosystèmes marins côtiers à travers le monde. Elle se sert des hippocampes comme porte-drapeaux.

À l'instar d'autres espèces marines, ces animaux colorés font face à de nombreuses menaces, notamment la perte d'habitat et l'exploitation, sous forme de surpêche et de prises accessoires.

Dans l'écosystème, il y a beaucoup d'espèces. Toutes ces espèces sont comme les rivets des ailes d’un avion. On peut en enlever plusieurs, mais à un certain point, on va perdre les ailes, et l’avion va tomber.

Une citation de Amanda Vincent, directrice de Project Seahorse
Un hippocampe est dans un aquarium.

Les hippocampes font partie de la famille des syngnathidés.

Photo : Radio-Canada

Un rôle international

Depuis plus de 20 ans, Project Seahorse propose des mesures de conservation pour améliorer l'état des espèces et des habitats marins.

De 2000 à 2004, Amanda Vincent a présidé le groupe de travail sur les syngnathidés, la famille des poissons osseux à laquelle appartiennent les hippocampes, pour la Convention sur le commerce international des espèces appartenant à la faune et à la flore sauvages menacées d'extinction (CITES), réunissant 180 nations.

Project Seahorse a alors joué un rôle important dans la décision de la CITES de commencer à réglementer le commerce international des poissons marins.

Une femme est dans les couloirs de l'Institut des océans et des pêches de l'Université de la Colombie-Britannique.

Amanda Vincent est la première personne à avoir étudié les hippocampes dans leur milieu naturel.

Photo : Radio-Canada / ALEXANDRE LAMIC

Le saviez-vous?

  • Il existe plus de 40 espèces d'hippocampes dans le monde;
  • Grossesse masculine : c'est l'hippocampe mâle qui donne naissance après que la femelle a pondu les oeufs dans sa poche ventrale;
  • Les hippocampes sont des carnivores, mais n'ont ni dents ni estomac. Ils se nourrissent de petits crustacés et poissons;
  • Ils ont une queue préhensile, c’est-à-dire capable de tenir quelque chose ou de s'accrocher aux herbes marines ou coraux;
  • Ils peuvent changer de couleur pour se cacher comme les caméléons.

Nous travaillons avec des organisations gouvernementales et non gouvernementales, des associations de pêcheurs [... ] en fait, avec n’importe qui s'intéressant à l’avenir de notre mer parce qu’il va falloir que tout le monde travaille ensemble pour faire les changements nécessaires, rappelle Amanda Vincent.

Project Seahorse a notamment travaillé pendant une dizaine d'années avec des communautés de pêcheurs aux Philippines. Grâce à ces efforts, le pays compte aujourd’hui 35 aires protégées, se félicite Amanda Vincent. .

Vous souhaitez signaler une erreur?Écrivez-nous (Nouvelle fenêtre)

Vous voulez signaler un événement dont vous êtes témoin?Écrivez-nous en toute confidentialité (Nouvelle fenêtre)

Vous aimeriez en savoir plus sur le travail de journaliste?Consultez nos normes et pratiques journalistiques (Nouvelle fenêtre)

Chargement en cours

Infolettre ICI Colombie-Britanique

Une fois par jour, recevez l’essentiel de l’actualité régionale.

Formulaire pour s’abonner à l’infolettre d’ICI Colombie-Britanique.